Bastia-OL: "les faits sont graves", estime le directeur général de la LFP, Didier Quillot

- - AFP
Comment la décision d’arrêter le match a été prise
"Ce qui s’est passé cet après-midi n’est pas seulement incroyable. C’est inqualifiable. On ne va pas au stade pour voir ça. Pour voir l’intégrité physique des acteurs du match menacée. Le match n’a pas pu reprendre et c’est une bonne décision qui a été prise par le délégué de la Ligue et par l’arbitre. A la suite des échauffourées avant le match, il y a eu une première réunion de crise dans le bureau du délégué à laquelle assistait les deux présidents de club, le préfet de Haute-Corse, le délégué et l’arbitre. Il a été convenu que le match pouvait démarrer. Le préfet a souhaité que le match démarre en accord avec les acteurs qui étaient là. Il faut faire confiance à ceux qui étaient là. Il a été décidé de donner la priorité à l’ordre public. Il avait également très clairement été dit qu’au premier incident, le match serait définitivement arrêté. Au premier incident, le match n’a pas repris. Il faut saluer le courage de l’arbitre et du délégué."
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Des mesures de sécurité insuffisantes ?
"Le club n’a pas fait ce qu’il avait à faire. Le club est responsable de garantir la sécurité dans le stade. Le club a failli aujourd’hui. Les images parlent d’elles-mêmes. Il est évident que les mesures de sécurité n’étaient pas du tout à la hauteur de l’évènement."
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Les problèmes récurrents Bastia
"Il y a eu cette saison quatre fois des problèmes à Bastia. Ça fait une fois sur quatre. C’est beaucoup trop. Le club est responsable de la sécurité des rencontres qu’il organise. Il doit assurer la sécurité de tout le monde. Et c’est éliminer les fauteurs de trouble, quel que soit leur nombre. La réponse qui consiste à dire que c’est une minorité ne tient pas. C’est le club qui est responsable de ce qui s’est passé ce soir. C’est lui qui va être sanctionné. Je regrette que cette minorité prenne en otage l’ensemble des spectateurs, l’image du foot. Une enquête est ouverte. Elle peut conduire à l’interpellation des fauteurs de trouble et à leur interdiction de stade."
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Les sanctions éventuelles
"Je ne vais pas spéculer sur les éventuelles sanctions. La commission de discipline se réunit jeudi. Elle va examiner la gravité des faits. A ma connaissance, ce qui s’est passé aujourd’hui est une première en Ligue 1. Les faits sont grave. La commission de discipline, qui est indépendante, fera ce qu’elle a à faire, en conscience. Elle a pris ses responsabilités lors de Metz-OL. Je regrette d’ailleurs que des appels soient interjetés quand elle prend des décisions. J’ai confiance dans son objectivité, sa sincérité, son sens de la mesure."