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Cavani chirugical, Rabiot à deux visages, l'erreur de Pedro Mendes: les notes de PSG-Rennes

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Dominateur mais sans être flamboyant – du moins en première période – dans le jeu, le PSG a fait exploser Rennes (4-0), autant en sanctionnant les erreurs individuelles des Bretons que par une animation offensive plus intense dans la deuxième moitié de la rencontre. Cavani, Rabiot et Motta ont été déterminants pour Paris, alors que Pedro Mendes, Gelson Fernandes et Benoît Costil sont passés à côté.

PSG

Cavani soigne ses stats

Dans le jeu, on ne l’a pas vu. C’est simple : Edinson Cavani n’a touché que cinq ballons dimanche soir sur la pelouse du Parc. Cinq petits ballons, qu’il a su faire fructifier puisque deux d’entre eux ont fini au fond des filets. Pas le premier, puisque c’est Gelson Fernandes qui s’est chargé de le faire lui-même (31e). Mais le deuxième, même s’il est consécutif à une énorme erreur de Pedro Mendes, il ne le doit qu’à lui-même : une frappe enveloppée, parfaitement placée, sans même avoir jeté un œil vers le but de Costil, lobé sur ce coup-là. Voilà Cavani à 15 buts en 15 matches. Seule ombre au tableau, sa blessure à la cuisse, qu’il faudra surveiller.

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Rabiot, deux matches… dans le match

Sa première période n’est pas mauvaise, loin de là. Mais à plusieurs reprises, celui que Didier Deschamps a retenu jeudi avec l’équipe de France, a manqué de spontanéité et de simplicité. Cela a notamment accouché d’une occasion nette de but pour Paul-Georges Ntep (24e). Mais une fois repassé en position de relayeur avec l’entrée en jeu de Motta (61e), Rabiot a changé de visage. Plus libéré, plus entreprenant dans le jeu, il a décoché une frappe lointaine du gauche dont le rebond a trompé Costil (67e). Verdict ? Relayeur oui. Sentinelle non.

Thiago Motta, une entrée déterminante

On ne va pas dire que sa présence sur le terrain, en remplacement à l’heure de jeu de Blaise Matuidi (62e), a totalement changé la face du match, qui semblait déjà acquis pour le PSG. En revanche, son entrée en jeu a rebattu les cartes du milieu et définitivement libéré le PSG, plus à l’aise avec un Rabiot plus recentré dans le cœur du jeu. La justesse de son placement et la précision de ses passes (97 % de passes réussies et 3 petits ballons perdus) ont fini de dynamiter la défense rennaise. Et en fin de rencontre, il a touché le poteau droit (90e+1).

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Trapp 5

Aurier 6

Marquinhos 6,5

Thiago Silva 7

Maxwell 5,5

Rabiot 6,5

Verratti 6,5

Matuidi 4,5 (remplacé par Motta, 61e)

Lucas 5 (remplacé par Ben Arfa, 68e)

Cavani 8 (remplacé par Jesé, 46e ; 5)

Di Maria 6

RENNES

Pedro Mendes, une faute qui gâche tout

Son match était convenable jusqu’à cette incroyable faute de relance à la 42e minute. Une passe suicidaire vers son gardien, alors qu’Edinson Cavani était à l’affût et le mal était fait, le Matador punissant cette largesse étonnante par un but sonnant et trébuchant. Après ? Le capitaine rennais a affiché une fébrilité constante et un manque d’autorité, à l’image de ce carton jaune bêtement récolté pour une faute aux abords de la surface sur Blaise Matuidi (48e).

Gelson Fernandes, un sauvetage et un couac

Il a réalisé un sauvetage aussi spectaculaire que chanceux sur une tête de Thiago Silva à bout portant sur corner (21e). Mais derrière, il propulse malgré lui le ballon dans le fond des filets rennais, alors que la tête d’Edinson Cavani avait été repoussée par la barre transversale de Benoît Costil (31e). Décisif devant Jesé (62e), l’international suisse a, à sa décharge, le seul milieu de terrain vraiment combatif face à la domination parisienne.

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Costil n’a pas pesé lourd

Il ne peut rien sur le premier but parisien et le csc de Gelson Fernandes. Mais il se fait totalement lober par Cavani sur le deuxième, et trompé par un rebond sur la frappe de Rabiot. La quatrième réalisation parisienne, signée Verratti, l’a laissé sans réaction. Forcément attendu dans un match comme celui de dimanche soir, Benoît Costil a déçu. Heureusement que sa barre transversale, qu’a fracassé deux fois Serge Aurier, et son poteau droit, trouvé par Thiago Motta, l’ont épaulé. Sinon, sa soirée aurait pu être plus noire encore.

Costil 3

Danzé 4

Mendes 3

Gnagnon 4

Baal 4

G. Fernandes 3

Bensebaini 4 (remplacé par Janvier, 62e)

Pedro Henrique 3,5 (remplacé par Grosicki, 55e)

Gourcuff 4,5

Ntep 4,5 (remplacé par Diakhaby, 77e)

Sio 4