"Des petites piques gratuites pas toujours brillantes": la réponse sèche du président du Havre aux propos de Vincent Labrune

Jean-Michel Roussier, le président du Havre, a réagi aux propos de Vincent Labrune en pleine crise du football français. Le dirigeant n'est pas convaincu par les arguments avancés par le président de la LFP.

Une réponse claire et nette. Deux jours après la dernière sortie de Vincent Labrune dans les colonnes de l'Equipe, où le président de la LFP a affirmé ne pas être "inféodé à Nasser Al-Khelaïfi", le président du HAC Jean-Michel Roussier a sèchement répondu au dirigeant avant le match de son équipe face au RC Lens, ce samedi, dans le cadre de la 24e journée de Ligue 1.

"Je ne vais pas rentrer dans le jeu de la polémique ou des petites piques gratuites pas toujours brillantes d'ailleurs. Ce que j'ai retenu de très important dans cette déclaration d'il y a deux jours, c'est que notre modèle serait le football anglais et là j'applaudis des deux mains. Sur un point en particulier: la répartition des droits du championnat anglais fait que ce championnat est certainement le plus élevé, le plus intéressant", a confié le président du club normand au micro de DAZN.

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Deux méthodes incomparables

Pour Jean-Michel Roussier, comparer la Ligue 1 et la Premier League n'a pas de sens, pour plusieurs raisons. "Pourquoi? Parce que le premier à la fin de la saison ne gagne que 1,8 fois plus que le dernier. Chez nous, c'est 9 fois plus que le dernier. Si on veut un peu prioriser le championnat de France comme ont su le faire les Anglais, il faut permettre à toutes les équipes de vivre à peu près normalement. Et cela ne sera que profitable aux équipes qui jouent les Coupes d'Europe. On en est très loin. Je ne souhaite qu'une seule chose: qu'ils aillent au bout de ce modèle anglais et qu'on arrive à une répartition plus équitable."

Appelé régulièrement à la démission par certains groupes de supporters dans les stades en France, Vincent Labrune a affirmé n'être guidé que "par l'intérêt général et pas par (son) cas personnel", assurant connaître "beaucoup d'ennuis et peu de plaisir" à la tête du football professionnel français, dont il estime néanmoins que le futur "peut être brillant".

AS