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Insultes au Parc des Princes: Véronique Rabiot n'a reçu aucun message du PSG mais salue "l'élégance" de l'OM

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Véronique Rabiot a réagi ce lundi aux insultes et banderoles contre elle et son fils Adrien lors du match entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille au Parc des Princes. Invitée de l'émission Génération After sur RMC, l'agente du milieu a réglé ses comptes avec le club francilien qui a manqué de classe avec eux.

Ciblée par des chants et des banderoles insultantes lors du Classique entre le PSG et l'OM (3-1), dimanche soir au Parc des Princes, Véronique Rabiot a partagé sa colère et son indignation ce lundi au micro de RMC. La mère et agente d'Adrien a d'abord estimé ne pas être en croisade contre le club francilien malgré le total manque de soutien envers son fils face aux débordements des ultras.

"Je n’en veux pas du tout au club parisien. Alors nous, on n’est pas du tout revanchards chez nous donc je ne leur en veux pas du tout. Mais pour moi c’est une réalité, tout le monde a peur du PSG. Et c’est pour ça, je pense, que le match n’a pas été arrêté dimanche soir", a-t-elle regretté dans Génération After. "Je pense que c’est plus difficile. Pourtant ça avait été convenu. Il avait été dit que s’il y avait des chants homophobes, le match serait interrompu. Et il y a eu des chants homophobes."

>> Revivez PSG-OM (3-1)

"Le PSG ne s’excuse pas"

Relancée sur un potentiel appel du PSG afin de la soutenir ainsi que son fils, Véronique Rabiot a rapidement coupé d’un "non". Avant de développer un peu plus son agacement concernant le club francilien.

"Le PSG ne s’excuse pas. Le PSG ne s’excuse pas et le PSG n’a pas besoin de s’excuser. Il y a six ans, ils ont maltraité mon fils et personne ne s’est excusé", a renchéri la représentante du milieu international aux 50 sélections. "On n’attend pas d’excuses du PSG."

Et Véronique Rabiot de réagir sur l’idée d’un PSG mis au courant de ce que les ultras préparait lors du Classique: "J’espère qu’ils ne sont pas cyniques à ce point. Cela dit, on sait très bien ce qu’il s’est passé il y a des années avec des faux comptes qui nous ont insulté Adrien et moi."

"Bien sûr que le club a une responsabilité. (...) Les banderoles, ils ne les ont pas passées dans leurs slips donc tout le monde est au courant."

Le clan Rabiot remercie "l'élégance" de l'OM et Longoria

Accusant certains décideurs du PSG d’avoir eu vent des banderoles contre elle et son fils, Véronique Rabiot a enchaîné en rappelant que le club n’a rien fait pour les faire enlever très vite pendant le Classique. À l’inverse, l’OM où évolue désormais Adrien Rabiot s’est montré attentif pour soutenir l’un des cadres de Roberto De Zerbi. En plus d’avoir enfilé le brassard de capitaine pendant le match, le milieu de 29 ans n’a pas été abandonné par le staff, les joueurs ou sa direction.

"Ça m’a fait chaud au cœur et c’est exactement ce que j’ai dit au président, Monsieur Longoria. Je lui ai dit que son message me faisait chaud au cœur. Et vraiment ils l’ont affiché ce soutien, quand le coach l’a nommé capitaine", a encore salué la mère du joueur formé au PSG. "Tout le monde savait. Il suffit de réfléchir un petit peu, tout le monde savait très bien comment Adrien allait être accueilli."

Avant d'enchaîner sur le soutien des Olympiens: "C’était une marque de soutien et d’élégance de la part du club. Et de la part des joueurs parce qu’ils étaient d’accord. Quand le coach a demandé aux joueurs, tout le monde a été unanime. Le club de Marseille fait preuve d’une grande élégance et je sais de quoi je parle."

Jean-Guy Lebreton avec Génération After