"Je conseillerais aux jeunes gardiens de regarder Steve": l'hommage de Costil à Mandanda après l'arrêt de sa carrière

Libre depuis le 1er juillet et la fin de son contrat à Rennes, Steve Mandanda a décidé de mettre un terme à sa carrière à 40 ans. Benoît Costil, qui l'a côtoyé de nombreuses années en équipe de France, a rendu hommage au champion du monde 2018 pour "l'exemple qu'il a été" et "l'homme qu'il est".

Champion du monde 2018 avec les Bleus, Steve Mandanda a mis fin à sa longue et riche carrière mercredi. Recordman du nombre de matchs disputés avec l’OM (613) et champion de France en 2010 avec le club olympien, l'ancien gardien de 40 ans aura aussi porté les couleurs du Havre, son club formateur, et de Crystal Palace.

"Honnêtement, ça m'a fait quelque chose. On s'y attendait, c'était voulu de sa part car il a dû avoir des offres cet été, je n'en doute pas. C'est sa décision finalement, il aura arrêté à l'OM, chez lui, là où il a brillé, là où il est aimé, dans un endroit qu'il aime. J'étais un petit peu triste, j'ai ressenti de l'émotion. Il aura marqué la Ligue 1 et il va nous manquer. C'est un monument de notre championnat et du foot français", a loué Benoît Costil samedi dans l'Intégrale Foot sur RMC.

"En sélection, même quand il ne jouait pas, c'était le boss"

Le portier de 38 ans, qui l'a côtoyé en équipe de France et notamment lors de l'Euro 2016, n'a pas tari d'éloges à son égard. "Juste bravo. Un immense bravo et un immense merci. Merci pour tout, que ce soit sportivement, pour l'homme qu'il est et l'exemple qu'il a été. J'ai eu la chance de le connaître assez jeune car j'ai été formé à Caen, lui était au Havre donc on a pu se rencontrer quelques fois dans les matchs de jeunes. Et ensuite, en sélection, donc pendant quasiment sept ans, et c'était un immense plaisir."

Et de poursuivre: "Quel gardien de but, certainement l'un des plus forts que j'ai vu en termes de qualité de main, il a une qualité technique exceptionnelle. Je conseillerais aux jeunes gardiens de but de regarder Steve pour se développer, progresser. Et puis Steve, c'est la force tranquille. En sélection, même quand il ne jouait pas, c'était le boss, il était présent pour tout le monde"

"Il est fait pour être à des postes à haute responsabilité"

Approché ces dernières semaines par des écuries de Ligue 1 (Le Havre, Lorient, Brest) et Ligue 2 (Guingamp, Montpellier) mais aussi par la Turquie et l’Arabie saoudite, Steve Mandanda a décidé de raccrocher les gants à 40 ans. Libre depuis le 1er juillet et la fin de son contrat à Rennes, il aura donc connu sa dernière apparition sur un terrain le 17 mai dernier lors du déplacement au Vélodrome contre l'OM. Quelques secondes très symboliques où le public marseillais l'a applaudi debout et très longuement ovationné avant que le capitaine phocéen Leonardo Balerdi ne lui passe son brassard et l'enlace à la fin du match.

Champion du monde en 2018 avec les Bleus, Steve Mandanda a aussi marqué de son empreinte l'équipe de France (35 sélections), notamment par son infuence. "Il faisait partie des leaders et des cadres du vestiaire. Même s'il était silencieux par moments, quand il se levait et qu'il ouvrait la bouche, je peux vous dire que tout le monde se taisait et écoutait. Et surtout, ce n'était pas 'ça rentre et ça sort direct', ça restait dans les têtes", appuie Benoît Costil. "C'est un grand monsieur. Il quitte les terrains mais je ne serais pas surpris de le revoir sur un poste différent, et pas un petit poste. Steve Mandanda est fait pour être à des postes à haute responsabilité."

LP avec l'Intégrale Foot