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La L1 a vraiment beaucoup changé depuis l'arrivée de Galtier à Saint-Etienne

Kevin Gameiro sous le maillot de Lorient

Kevin Gameiro sous le maillot de Lorient - AFP

Alors que Christophe Galtier vit ses dernières heures sur le banc des Verts, où il est arrivé en 2009, on a remonté le temps et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre championnat n'est plus le même.

Christophe Galtier et Saint-Etienne ont officialisé, ce mardi, leur séparation en fin de saison. Une histoire débutée en novembre 2009 et qui va prendre fin après 362 rencontres. Le Marseillais de naissance a déclaré avoir "grandi en tant qu'entraîneur", mais il n'y a pas que lui qui a changé. La Ligue 1 aussi n'est plus la même.

L'OM champion, Auxerre sur le podium

La saison 2009-10 est synonyme de résurrection pour Marseille. 18 ans après, l'OM a réussi à décrocher son 9e titre de champion de France. Didier Deschamps était à la tête de cette équipe, composée de Steve Mandanda, du légendaire Taye Taiwo, Lucho Gonzalez, Mamadou Niang, Brandao ou bien encore Haten Ben Arfa. Marseille avait terminé en tête du classement, avec six points d'avances sur l'OL et huit sur… l'AJ Auxerre !

Les Bourguignons, avec Jean Fernandez à leur tête, avaient réalisé une magnifique saison, grâce au duo Daniel Niculae - Ireneusz Jelen. Le premier avait délivré 9 passes décisives, tandis que le Polonais avait lui claqué 14 buts en Ligue 1. Une sacrée performance pour le capitaine, Benoit Pedretti, et ses coéquipiers. Un temps lointain pour les supporters des deux équipes.

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Lyon en demi-finale de la Ligue des champions

Avant Monaco cette saison, il fallait remonter à 2009-10 pour retrouver trace d'un club français en demi-finale de Ligue des champions. En effet, le Lyon de Claude Puel avait pris le meilleur sur le Bordeaux de Laurent Blanc en quart de finale. Mais face au Bayern Munich, la marche avait été trop haute en demie pour les coéquipiers de Cris et Lisandro Lopez, qui s'étaient inclinés 4-0 sur l'ensemble des deux rencontres (1-0/0-3). Le bourreau des Lyonnais se nommait Ivica Olic, avec son triplé inscrit au match retour, à Gerland, tandis que Franck Ribéry s'était lui fait exclure au match aller.

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Gourcuff enchaînait (encore) les matchs

Lors de sa première saison à Saint-Etienne, Christophe Galtier a croisé la route de Yoann Gourcuff, qui vivait sa dernière année sous les couleurs des Girondins de Bordeaux. Surtout il enchaînait les rencontres: en 43 matchs il avait été décisif à 21 reprises (9 buts et 12 passes décisives). Des performances qui lui permettaient d'être titulaire en équipe de France. La suite on la connaît, un transfert record à Lyon (22,5 millions d'euros) et une cascade de blessures, pour finalement retrouver son père au Stade Rennais.

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Niang, Gameiro, Lucho, Ben Khalfallah...

Alors que cette saison, Edinson Cavani comptabilise 33 réalisations en Ligue 1, à deux journées de la fin, Mamadou Niang avait lui finit meilleur buteur avec 18 buts. Aujourd'hui, avant même la fin de saison, il serait au pied du podium à égalité avec Bafetimbi Gomis et à une longueur de Radamel Falcao. Le capitaine marseillais était talonné par Kevin Gameiro (17 buts), qui jouait alors à Lorient.

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Le meilleur passeur cette saison-là avait aussi été marseillais. Lucho Gonzalez, qui était à l'époque le plus gros transfert du club (20 millions d'euros), avait bouclé la saison avec 18 offrandes. Juste devant la révélation... Fahid Ben Khalfallah et ses 10 passes décisives. Un autre temps.

La dernière saison de Pagis et Echouafni

La première saison de Christophe Galtier sur le banc des Verts a aussi été la dernière de Mickaël Pagis et Olivier Echouafni. Ce dernier a raccroché les crampons à 38 ans, après 7 saisons de bons et loyaux services à l'OGC Nice et 391 matchs de Ligue 1. Le capitaine niçois évoluait cette saison-là avec à ses côtés David Hellebuyck et Emerse Fae. 

Mickaël Pagis était l'autre vieux briscard à tirer sa révérence à l'issue de la saison. Attaquant de caractère, élégant, d’une technique rare, il comptabilisait 244 rencontres dans l'élite pour 67 buts. Les têtes ont changé, les joueurs sont désormais entraîneurs, le meilleur buteur marque deux fois plus,...: la Ligue 1 a changé d'ère. 

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T.B.