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Ligue 1: "Un vestiaire plus lourd en termes de palmarès, d’expérience", Clauss compare l'OM et Lens

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Transféré de Lens à l'OM l'été dernier, Jonthan Clauss a vécu avec une certaine réussite son passage sous ses nouvelles couleurs. Le latéral droit phocéen s'est risqué à expliquer ce qui faisait selon lui la différence entre ces deux clubs.

Non-sélectionné par Didier Deschamps pour la Coupe du monde 2022, Jonathan Clauss a profité de cette longue coupure internationale pour recharger les batteries. Et se vider la tête, notamment lors d'un voyage les pieds dans la neige de Laponie avec sa compagne.

Revenu la tête plus apaisée à Marseille, le piston français était du stage de préparation à la seconde moitié de saison organisé il y a quelques jours par l'Olympique de Marseille à Marbella, en Espagne. Pour Foot Mercato, Clauss n'est pas revenu sur sa déception de ne pas être de l'aventure Coupe du monde avec les Bleus. Mais il s'est notamment livré sur les différences entre l'OM et le RC Lens, où il a été recruté en juillet dernier.

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"Je me suis dit que c’était à moi de m’adapter"

"La plus grosse différence? Les status. On sent qu’ici, on est monté d’un cran à ce sujet, assure-t-il. Sans dénigrer Lens, il y a ici un Alexis Sanchez, un Dimitri Payet, un Mattéo Guendouzi... Ce sont des joueurs qui ont connu le très grand. C’est un vestiaire plus lourd en termes de palmarès, d’expérience."

Devenu international français durant la fin de son aventure de deux saisons avec les couleurs Sang et or, Jonathan Clauss n'a pour autant pas voulu mettre en avant son statut d'international pour se faire sa place dans le vestiaire de l'OM. "Quand je suis arrivé pour la première fois, je me suis dit que ce n’était pas le même vestiaire. Après, on apprend à découvrir les gens et on se rend compte que le palmarès ou l’expérience ne font pas la personne. Ce sont des a priori que j’avais au début. Je me suis demandé comment arriver dans un vestiaire comme celui-ci, moi qui ne me prends pas pour quelqu’un d’autre. (...) Je me suis dit que c’était à moi de m’adapter."

Au jeu des comparaisons, le joueur de 30 ans a également livré son regard sur les ambiances vécues à Bollaert et au Vélodrome. "Je compare souvent Bollaert et le Vélodrome, j’adore ces deux ambiances, mais c’est comme tout, comme le niveau. A Bollaert on avait 35 000 personnes qui nous poussaient, là c’est le double."

Romain Daveau Journaliste RMC Sport