RMC Sport

Nice: Bosetti rallume le feu sur l’arrivée possible de Cahuzac

placeholder video
L’attaquant d’Annecy, Alexy Bosetti, ancien joueur et fan de l’OGC Nice, s’oppose ouvertement à a venue de Yannick Cahuzac dans le staff des Aiglons en raison de son passé de Bastiais et de débordements lors d’un match contre le Gym en 2014.

Cinq jours après l’annonce de son départ du staff du RC Lens, Yannick Cahuzac n’a toujours pas été officialisé par l’OGC Nice. Et pour cause, l’ancien milieu de terrain n’est pas bien accueilli par les supporters azuréens en raison de statut d’ex-joueur du SC Bastia et d’anciennes tensions avec le Gym, notamment en marge d’un affrontement bouillant en 2014.

Les ultras niçois "scandalisés" et "opposés" à l’arrivée de Cahuzac

"N’oubliez pas que pour eux NOUS sommes des "niçois de merde" et des cafards", écrit notamment Alexy Bosetti, étendard des supporters niçois et ancien attaquant du Gym, toujours sous contrat avec Annecy, en réaction à un article de Nice-Matin. Ce dernier explique que Cahuzac pourrait rencontrer les fans du club après s‘être entretenus avec leur directeur sportif Florent Ghisolfi, qui "ne passera pas en force" en cas de refus ferme des ultras.

Cette semaine, le groupe des Ultras Populaire Sud s‘étaient dit "scandalisé" et "opposé" à l’arrivée de Cahuzac dans un communiqué. "Il n'a rien à faire au sein de l'OGC Nice", avaient-ils notamment écrit, faisant aussi référence aux incidents entourant un Nice-Bastia en octobre 2014. Le joueur, alors capitaine club corse, avait relayé un tweet équivoque de Jacques Faty, également passé par le SCB: "Nice-Bastia. Derby pour l'honneur. Le Lion doit vaincre. Crevez-les".

Le derby entre Nice et Bastia avait dégénéré en 2014

Sans Cahuzac, alors suspendu, la rencontre avait finalement dégénérée à l'Allianz Riviera, malgré l’interdiction de déplacement des supporters visiteurs. Au coup de sifflet final, le gardien bastiais Jean-Louis Leca avait notamment brandi un drapeau corse devant la tribune sud, ce qui avait déclenché une bagarre générale sur la pelouse après la victoire bastiaise (1-0).

JAu