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OL, OM, PSG, Lille, équipe de France… Hatem Ben Arfa n'en est pas à sa première embrouille

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Mis à pied et convoqué par le LOSC, Hatem Ben Arfa connaît un nouvel épisode terni dans sa carrière. Ce n’est pas la première fois que cela arrive au meneur de jeu, qui a connu des soucis presque partout où il est passé.

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Après son clash avec Jocelyn Gourvennec, Hatem Ben Arfa a été mis à pied par le LOSC et sera convoqué pour un entretien préalable. Ce vendredi après la conférence de presse de Jocelyn Gourvennec, HBA s’est à nouveau payé son coach mais aussi son président, Olivier Létang dans une story Instagram.

"Tu parles de tordu? Alors que toi et ton président êtes les plus tordus. Toi, ton problème, c'est l'incompétence", a écrit l’ancien Parisien. Bien avant cet épisode, le joueur de 35 ans a connu de nombreux coups de sang et ce dès le début de sa carrière.

Une adolescence tumultueuse

L’embrouille a fait le tour de la toile et constitué un des moments forts du documentaire "A la Clairefontaine": Abou Diaby et Hatem Ben Arfa s'écharpant dans les couloirs puis dans la chambre de Jacques Faty pour une histoire de carte (faisant office de clé pour leur chambre) égarée, avec le célèbre "fils de p…" lâché par l’actuel joueur du PSG à l’encontre de l’ancien joueur d’Arsenal et de l’OM. Un moment légendaire expliqué par Diaby dans l’émission Transversales, en 2017. "C’est dommage, parce que moi comme lui, ça ne nous a pas servi. Ça a renvoyé une mauvaise image, mais Hatem et moi on était extrêmement proches."

La bagarre avec Squillaci

Lors de la saison 2007-2008, alors que l’OL bataille pour obtenir un septième titre de champion de France consécutif, Hatem Ben Arfa s’en est pris à Sébastien Squillaci, qui venait de se prendre un petit point de la part du jeune prodige.

"J’avais eu un contact un peu rugueux avec lui. Il l’avait mal pris et avait eu des mots assez durs. Après l’entraînement, ça avait chauffé. Si on en était venu aux mains? Oui", racontait Squillaci dans les colonnes de l’Equipe. Si les deux hommes ont passé l’éponge, ils sont surtout allés voir ailleurs en quittant le Rhône l’été suivant.

Bouderie et clash avec Deschamps à Marseille

L’aventure marseillaise de HBA connaît là aussi des tumultes. Lors d’un OM-PSG, il refuse d’entrer en jeu à la pause, vexé de ne pas avoir été titularisé par Eric Gerets.

L’année suivante, l’entraîneur change mais les soucis restent. Après une discussion très animée avec Didier Deschamps, l’ailier lâche "tu me casses les couilles" à l’actuel sélectionneur des Bleus lors d’un entraînement. Le président de l’époque, Jean-Claude Dassier, a d’ailleurs reçu plusieurs fois le joueur dans son bureau.

Coup de téléphone dans le vestiaire

Même en équipe de France, Hatem Ben Arfa s’attire des ennuis. Après la défaite face à la Suède lors de l’Euro 2012 utilise son téléphone en plein milieu du vestiaire. Malgré les avertissements de Laurent Blanc, il avait critiqué les choix du coach, qui l’avait sorti dès la 59e minute, en ajoutant qu’il y avait "plus nul que lui" sur le terrain.

Des relations exécrables à Newcastle

Auteur de bons débuts en Angleterre, Hatem Ben Arfa s’embrouille avec Alan Pardew en 2014. Ce dernier ne compte plus sur lui et l’envoie en prêt à Hull. Au Chronicle Live, l’ancien coach des Magpies expliquait qu'Hatem "Ben Arfa était devenu impossible à gérer" à Newcastle. "En tant que manager, vous avez différents types de francs-tireurs. Certains que vous pouvez perdre. Parfois, cela vous dépasse et ça devient problématique."

Bataille juridique perdue face au PSG

Après une aventure globalement réussie à Nice, Ben Arfa retrouve banquette sur le banc du PSG. La situation ne plaît pas à l’ancien Lyonnais, qui en touche deux mots à Nasser Al-Khelaïfi devant l'Émir du Qatar. Mis au placard jusqu’à la fin de son contrat en juin 2018, le joueur du LOSC estime qu’il est victime d’une amende déguisée. S’il réclame 7,7 millions d’euros au club de la capitale, il n’obtiendra rien après un passage devant les Prud’hommes.

AS