Paris trop fort, Marseille dépassé, Cavani inarrêtable… Le débrief d’OM-PSG

Les joueurs parisiens - AFP
Le suspense tant espéré par les supporters marseillais s’est vite évaporé ce ce dimanche au Vélodrome. Le PSG, venu défier l’OM, a très vite fait la différence pour dessiner les contours d’une victoire sans appel (1-5). Sans Yohann Pelé, l’addition aurait même pu être plus lourde encore.
Le PSG a de la réserve
A dix jours de son match retour à Barcelone en Ligue des champions, Paris a fait le plein de confiance. Le champion de France sait évoluer dans un environnement hostile – le Vélodrome a battu son record d’affluence avec 65 252 spectateurs, dont aucun fan parisien – même si l’opposition au Camp Nou sera d’un autre acabit le 8 février en 8e de finale retour de Ligue des champions. Le PSG peut aussi compter sur tout son effectif. Sur le banc des remplaçants, au coup d’envoi, on trouvait Angel Di Maria, Julian Draxler et Presnel Kimpembe, soit trois hommes clés du match-aller contre le Barça…
Relancés, Thiago Silva et Lucas ont marqué des points. Le capitaine n’a pas été inquiété en défense et a offert le premier but à Marquinhos. Lucas, lui, a d’abord péché avant d’éteindre tout suspense au retour des vestiaires. Et Javier Pastore a distillé une merveille de passe décisive avant de sortir. De quoi troubler inciter Unai Emery à revoir sa copie dans dix jours ?
A voir aussi >> OM-PSG: le geste incompréhensible de Marco Verratti
Marseille n’est pas encore au niveau
"Je veux que le PSG s’inquiète de ne jamais nous battre à nouveau", déclarait Frank McCourt à RMC Sport. Le propriétaire de l’OM espérait voir son club enfin battre Paris, plus de cinq ans après le dernier revers parisien lors d’un Classique. Le spectacle de ce soir a été tout autre… Le PSG venu au Vélodrome n’avait rien à voir avec l’équipe neutralisée à l’aller au Parc (0-0).
Les déclarations et les espoirs n’ont pas pesé lourd contre un PSG bien plus serein depuis le début de l’année 2017. Sur le terrain, l’écart de niveau était évident. Les investissements marseillais durant le dernier mercato n’ont pas permis de se rapprocher du pléthorique effectif parisien. La faillite de Patrice Evra est d’ailleurs très symbolique. La donne sera peut-être différente la saison prochaine, après le mercato estival et la mise en place plus prononcée du "OM Champions Project". Pour l’heure, le patron incontestable, c’est encore Paris.
Paris garde le rythme
Après les victoires de Monaco et de Nice, les Parisiens avaient la pression. Et les Marseillais avaient beaucoup de supporters sur la Côte d’Azur ce dimanche soir. Paris n’a mis que six minutes pour donner le la grâce à une tête victorieuse de Marquinhos. Hormis le couac des dernières minutes contre l’ASM le 29 janvier (1-1) et la décompression contre Toulouse la semaine dernière (0-0) après l’exploit barcelonais, le PSG continue d’imprimer un rythme impressionnant. Les Aiglons sont toujours derrière à la différence de buts. Et les Monégasques devront batailler dur jusqu’au bout pour détrôner les hommes d’Unai Emery.
Cavani toujours plus fort
Et de 34 ! 34 buts pour Edinson Cavani toutes compétitions confondues cette saison, et on est seulement à la fin du mois de février. Le 26e but de l’Uruguayen en Ligue 1 est superbe. C’est aussi un modèle du style Cavani : passe de Verratti, talonnade de Pastore pour "El Matador" parti à la limite du hors-jeu, et balle piquée en une touche pour battre Pelé. Dans ses attaques en première intention, le Parisien est impressionnant. Son ratio en championnat ne faiblit pas, et c’est le record du club d’un certain Edinson Cavani (38 buts la saison dernière) qui se trouve plus que jamais dans la ligne de mire du buteur.
A lire aussi >> Njie transparent, le retour réussi de Pastore: les notes d’OM-PSG
A lire aussi >> Daniel Riolo: "Le PSG fesse l’OM!"