PSG: Blanc ne fera plaisir ni à Sirigu, ni à Cavani

Annoncé sur le départ, toujours pas parti. Telle est la situation à ce jour de Salvatore Sirigu, le gardien de but du PSG, déchu au rang de doublure de luxe depuis le recrutement cet été de l’Allemand Kevin Trapp. L’international italien, qui a confié récemment que ce « serait dur de quitter Paris », ne partira pas pour partir. Mais dans le cas où il resterait jusqu’à la fin de la saison à Paris, il ne lui faudra pas croire à une révolution au sein de la hiérarchie des gardiens. C’est du moins ce qu’a laissé comprendre ce lundi Laurent Blanc en conférence de presse d’avant PSG-Toulouse, match comptant pour les 16es de finale de la Coupe de France.
« Salvatore s’entraîne très bien, il est professionnel, tout simplement, c’est déjà bien. Il a une situation que tout le monde connait, et que lui-même peut faire évoluer jusqu’au 2 février. Après, ce sera son choix. On a discuté avec lui, on en a parlé avec lui, donc il sait très bien qu’il peut faire évoluer sa situation, s’il en a envie, s’il en a la possibilité, s’il a la bonne opportunité pour lui. Voilà ce qu’on peut dire sur Salvatore mais je n’ai rien à lui reprocher sur le niveau professionnel. Il s’entraîne très bien, comme il a l’habitude de le faire. Dans le groupe, sa place est toujours la même, la considération est toujours la même. Après, c’est son statut qui a changé, mais il ne faut jamais se résigner dans la vie, d’autant plus que les choses peuvent toujours évoluer. »
« Cavani ? Je ne suis pas là pour mettre à l’aise quelqu’un »
Interrogé sur son changement de système, samedi, après la sortie sur blessure de Javier Pastore (le PSG était passé en 4-4-2 au moment de l’entrée en jeu d’Edinson Cavani, ndlr), Laurent Blanc a nié avoir modifié son dispositif pour El Matador. « Je ne suis pas là pour mettre à l’aise quelqu’un, je suis là pour gagner les matches, a lâché le technicien cévenol. Donc si je fais des changements tactiques à Toulouse, c’est parce que je pense qu’avec ce système-là, on peut gagner le match. Comme j’ai pensé à la mi-temps qu’il fallait rechanger et remettre un autre système de jeu pour gagner le match. »
« Ce sont des joueurs professionnels, poursuit Blanc. Alors, certes, il faut les aider, mais c’est l’équipe la plus importante, c’est l’équipe... Mettez-vous ça dans la tête. Un entraîneur, c’est l’équipe qu’il doit protéger. Même par rapport à un ou deux joueurs, c’est l’équipe. On fait des choix en fonction de l’équipe, on ne fait pas des choix en fonctions de faire plaisir à quelqu’un ou faire moins plaisir à un autre. » Voilà qui fera plaisir à l’intéressé, dont l’attitude agace en interne et qui n’a toujours pas marqué avec le PSG en 2016… et ne compte qu’une seule titularisation depuis la reprise.