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Renard tacle le Losc et Dréossi

Hervé Renard

Hervé Renard - AFP

Sélectionneur du Maroc, qui dispute un match capital ce samedi face à la Côte d’Ivoire (21h) en éliminatoires du Mondial 2018, Hervé Renard est revenu sur les conditions de son départ du Losc. Et l’ancien sélectionneur nordiste est très loin d’avoir digéré son licenciement.

Le 11 novembre 2015, le Losc annonçait le licenciement d’Hervé Renard après treize journées de championnat marquées par treize points au compteur et une décevante seizième place. Un an plus tard, l’ancien entraîneur de Sochaux est à la tête du Maroc engagé dans les qualifications pour le Mondial 2018, les Lions de l’Atlas disputant un match important ce samedi (21h) face à la Côte d’Ivoire. Interrogé à cette occasion par L’Equipe, Renard a joué la carte de la franchise au moment de commenter son éviction du club nordiste.

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« Je ne digérerai jamais mon départ, balance-t-il. J’ai 50% de responsabilités. Si j’avais eu un autre comportement, je serai resté (Renard avait indiqué ne pas avoir de solutions après un match nul à Bastia le 7 novembre). Ce ne sont pas des erreurs de communication. J’ai employé cette com’ à dessein. Après, c’est aux décideurs d’apprécier. Ça n’a pas plu, j’ai été sanctionné. Point barre. Mais regardez les trois dernières années au Losc. Que ce soit avec Girard, Renard ou Antonetti, les débuts de saison ont été très difficiles. L’analyse, c’est un tout. »

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« Un jour, j’aurai ma revanche »

De la rancœur, Renard n’en garde pas seulement pour le Losc. L’ancien sélectionneur de la Zambie n’oublie pas une mesquinerie à son encontre prononcée par Pierre Dréossi. « Un jour, j’aurai ma revanche. Certaines choses me touchent. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est une réflexion de Pierre Dréossi (« Antonetti est un bosseur, pas quelqu’un qui met une chemise blanche pour faire le beau », avait déclaré ce dernier). J’ai été trois ans dans un vestiaire avec lui (à Cannes), une semaine avant il me saluait à Lens comme si de rien n’était. Ça en dit beaucoup sur une personnalité. C’est le truc le plus bas, le plus mesquin que j’aie lu sur mon départ. (….) Ça, je ne l’oublierai pas. »