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"Une émission à charge", furieux d'avoir été coupé au montage, Caïazzo défend Al-Khelaïfi et allume "Complément d’enquête"

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Bernard Caïazzo, ancien co-président de Saint-Etienne, défend Nasser Al-Khelaïfi après l’émission "Complément d’enquête" qui lui a été consacrée sur France 2. Il déplore la non-diffusion de son interview.

Un soutien pour Nasser Al-Khelaïfi. Bernard Caïazzo, ancien co-président de Saint-Etienne, s’est emporté contre l’émission "Complément d’enquête" qui a consacré son dernier numéro au président du PSG. Il déplore notamment la non-diffusion de son interview qu’il avait réalisée à contre-cœur en novembre dernier et accuse les journalistes d’avoir seulement utilisé son nom.

"Une émission à charge à fond"

"J’avais donné une interview franche sur ce que je pensais de Nasser et puis on m’annonce deux jours avant que mon passage ne sera pas gardé", déplore-t-il dans Foot Mercato. "Je ne connais pas les raisons. J’ai dit que c’était un manque de respect et que je trouvais ça incorrect. Je pense juste que c’était une émission à charge à fond."

Caïazzo qui se présente comme celui qui a reçu Al-Khelaïfi "pour la première fois à Paris" défend ardemment le président du PSG en l’exonérant de toute responsabilité dans les banderoles hostiles à Adrien Rabiot déployées au Parc des Princes (3-1), le 16 mars dernier.

"Sincèrement, ils (l’émission) ne connaissent pas le football", balance-t-il. "Neuf mois d’enquête, je ne sais pas si le journaliste a travaillé dans le football… Mais nous expliquer qu’un président de club peut influencer les supporters en fonction des banderoles qu’ils mettent… C’est une plaisanterie. Ils ne se rendent pas compte. Si tu as un Marseillais, formé à Marseille qui part libre et signe au PSG, il pense que les supporters ne vont pas mettre des banderoles pour insulter sa mère, son père, son grand-père? C’est malheureux hein, mais Nasser Al-Khelaïfi n’a pas un contrôle là-dessus. Et surtout comme si Nasser allait s’occuper de ça. Ils ne comprennent pas que Nasser, par exemple, il a aussi un rôle de président de l’ECA. Il discute avec Infantino, il ne va pas s’emmerder avec des histoires de tribunes."

L’ancien co-président stéphanois, qui a quitté le club en juin dernier 20 ans après son arrivée au club, balaye aussi l’idée de l’armée numérique au service du PSG pour dénigrer certains joueurs ou membres de l’environnement du club.

NC