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Véronique Rabiot lance une pétition contre les insultes personnelles dans les stades

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Véronique Rabiot, mère et conseillère d’Adrien Rabiot a lancé une pétition contre les insultes personnelles dans les stades après avoir été visée par des banderoles insultes lors de PSG-OM. Elle l’adresse à quatre personnes dont Vincent Labrune et Marie Barsacq, ministre des Sports.

Des signatures pour "dire stop". Ciblée par des banderoles insultantes lors du dernier PSG-OM (3-1) le 16 mars dernier, Véronique Rabiot a décidé d’agir en lançant une pétition contre les insultes personnelles dans les stades. La mère et conseillère d’Adrien Rabiot, milieu de terrain de l’OM, déplore, dans "les insultes ciblées, personnelles et humiliantes" entendue dans les stades, "des violences verbales, souvent sexistes, racistes, et diffamatoires, qui n'ont pas leur place dans notre société, encore moins dans nos stades".

"Le sport n'est en aucun cas un terrain légitime pour humilier publiquement une personne ou sa famille"

Son message s’adresse à quatre personnes: Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Marie Barsacq, ministre des sports, Michel Savin, sénateur et Vincent Labrune, président de la LFP. "Je m'exprime aujourd’hui non pas seulement en tant que mère, mais en tant que citoyenne attachée aux valeurs de respect, de dignité et de justice. Le sport est un espace de passion, de ferveur, et de rivalité – mais en aucun cas un terrain légitime pour humilier publiquement une personne ou sa famille", ajoute le texte.

Dans ce combat, qui dépasse sa "situation personnelle", Véronique Rabiot demande: "l’application stricte des règlements de la LFP et de la FFF interdisant les propos injurieux, sexistes ou discriminatoires en tribune, la mise en place de dispositifs de détection et de sanctions plus efficaces à l'encontre des auteurs de propos haineux, une prise de parole claire et solidaire des institutions sportives et médiatiques lorsqu'une personne est attaquée de manière publique et injuste et la protection des familles des joueurs, qui doivent pouvoir vivre leur soutien sans craindre les attaques ou l’humiliation".

Véronique Rabiot a porté plainte contre X la semaine dernière pour injure après avoir été la cible de chants et messages insultants au Parc des Princes, le 16 mars dernier. "Il s'agit d'une plainte contre X, pour injure. On veut pouvoir retrouver les auteurs et cerner les responsabilités. C'est une plainte complexe, elle est faite pour Véronique Rabiot, pour Adrien Rabiot et pour la mémoire de son père (décédé en 2019 et également visé par une banderole insultante, NDLR). Cela touche l'ensemble des banderoles déployées au Parc des Princes ainsi que les chants entendus le soir du match", a précisé Me Palao. "Dans un deuxième temps, nous envisageons d'assigner le PSG pour sa responsabilité en matière de police des terrains. Cela n'est pas encore fait, ça devrait l'être dans les jours qui viennent"

NC