L1/L2 : la Ligue 2 mise sur le Graët

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Sans doute moins « sexy » que le roman de l’arrivée de Di Maria au PSG, le dossier des montées / descentes entre la L1 et la L2 n’en sera pas moins l’un des feuilletons brûlants de l’été du foot français. Pour ceux qui auraient manqué les premiers épisodes, contentons-nous d’un bref rappel du dernier gros évènement.
Il date de la semaine dernière. Têtu, le conseil d’administration de la Ligue Nationale de Football (LFP) a choisi d’ignorer la colère des clubs de L2 en maintenant sa décision de réduire de trois à deux le nombre de montées / descentes entre l’élite et son antichambre, dès la saison prochaine. Rappelons qu’initialement, cette réforme était prévue pour la saison 2016-2017, avant d’être avancée d’une année. Pour la L2, la pilule qui passait déjà mal ne passe désormais plus du tout.
Martel : « Le Graët n’est pas un lapin de trois semaines »
Invités par le président de la FFF Noël le Graët ce jeudi, cinq présidents de clubs de L2 (Auxerre, le Red Star, le Paris FC, Lens et Clermont) ont pu exprimer leur courroux. Et ont marqué quelques points. La décision de la Ligue sera en effet étudiée lors du prochain comité exécutif de la FFF. « On est venu, on a répondu à une invitation, on nous a dit que le dossier serait étudié dès jeudi prochain », a confirmé le patron auxerrois Guy Cotret.
La L2 en appelle donc au bon sens des instances du foot français pour obtenir gain de cause. « Noël Le Graët n’est pas non plus un lapin de trois semaines. Il est capable d’intervenir et de réfléchir par rapport aux difficultés dans lesquelles on se retrouve aujourd’hui, souligne le président lensois Gervais Martel. On vit une situation ubuesque. » Bien sûr, le Graët n’a donné aucune tendance sur les intentions du comité exécutif. Et les clubs de L2, prudents, ont confirmé qu’ils ne miseraient pas tout sur un seul cheval. « Nous continuons les actions qui sont les nôtres, notamment un référé pour casser cette mauvaise décision », a indiqué Cotret. L’affaire est donc partie pour durer. Comme l’arrivée de Di Maria à Paris ?