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Des buts, des sourires et une certaine osmose... Le PSG savoure sa période faste mais veut voir plus loin

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Le début d'année 2025 du PSG a des allures de quasi-sans faute, derrière un Ousmane Dembélé transfiguré. Et le club de la capitale commence à rêver plus grand.

Les matchs s’enchaînent, les scénarios se répètent et ce PSG 2025, tellement dominateur, ferait presque oublier les tourments de l’automne, quand Paris étaient au bord du gouffre en Ligue des champions. La victoire ce mardi à Brest (0-3) est dans la continuité des performances impressionnantes du club francilien depuis janvier et ce déclic contre Manchester City.

"City a été le début de quelque chose, notamment pour notre niveau de confiance, qui est très haut en ce moment", avoue Luis Enrique.

Sur les cinq premiers matchs de Ligue des champions, le PSG avait marqué trois buts. Sur les quatre suivant, il en a inscrit quatorze. "Les gens disaient qu’il nous manquait cette efficacité. Aujourd’hui, elle est là, se réjouit le capitaine Marquinhos. Il faut que nos attaquants continuent comme ça, que toute l'équipe continue comme ça parce que l'efficacité est bien. Je pense aussi que c’est une question de confiance et quand la confiance est là, il ne faut pas la laisser partir parce qu’on sait à quel point c’est difficile à retrouver".

Luis Enrique et le vestiaire, relation fluide

L’entraîneur espagnol est l’un des grands acteurs de cette période faste. Déjà par sa remise en question. Il a fluidifié ses relations avec son groupe, après des frictions en novembre, quand les résultats n’étaient pas là. Comme révélé par RMC Sport, l’Espagnol avait même fait amende honorable devant son groupe et a depuis assoupli son management. "Demandez-lui ce qu’il a mangé à Noël... Je jouais à la PlayStation quand j'étais plus jeune et Ousmane était ce joueur que tout le monde voulait, souriait Luis Enrique ce mardi à propos d’Ousmane Dembélé. Il était déjà bon la saison dernière mais en 2025 il est encore meilleur".

Une déclaration de plus pour complimenter un joueur en pleine confiance notamment depuis son replacement dans l’axe. L’ancien Rennais est le facteur X, le moteur de ce groupe soudé. Au club, on se félicite évidemment de ses performances, conscient qu’un collectif est plus performant lorsqu’il est sublimé par une individualité. Avec ses 22 buts cette saison, dont 15 sur l’année civile – mieux que tout autre joueur en Europe - le Français est dans la forme de sa vie. Même s’il ne se satisfait pas de ces statistiques et est conscient de pouvoir faire encore plus.

Son attitude est aussi appréciée: très souriant et jovial, le champion du monde français affiche un visage concentré et ne tire jamais la couverture à lui lors de ses prises de parole médiatiques. Il renvoie toujours vers les passeurs et le groupe.

"On est sur la bonne voie"

L’équipe, justement, paraît plus soudée que jamais. A quelques secondes de la rencontre contre Brest, les titulaires se sont rassemblés en cercle sur le terrain pour se motiver ensemble. Des attitudes pas toujours vues ces dernières années.

"On est sur la bonne voie", valide Marquinhos.

Un discours répété par son coéquipier Joao Neves. Les joueurs donnent raison à leur coach et se sont appropriés le discours de Luis Enrique qui n’a cessé de parler d’équipe quand on lui évoquait des individualités. Ses joueurs sont désormais derrière lui et bien conscients que rien n’a été fait, encore, cette saison.

D’autant que le parcours de la saison passée, jusqu’en demi-finale, a laissé un goût de "reviens-y". Le groupe est donc en mission pour aller le plus loin possible. Même si les entrants n’ont pas eu d’impact lors de ce match contre Brest, tout le monde se sent concerné par cette fin de saison qui s’annonce excitante, pour le plus grand bonheur des dirigeants.

Le président Nasser El-Khelaifi et son conseiller sportif Luis Campos, présent en Bretagne, sont satisfaits de la dynamique actuelle. Ils n’ont pas montré de signe de satisfaction excessif hier même si l’affaire est quasi-pliée. D’ailleurs, Campos a été conforté au micro de Canal + alors que son contrat n’a toujours pas été prolongé. Mais le mercato d’été réussi – Doué, Neves, Pacho- couplé à la forme actuelle notamment de Dembélé lui donne un crédit important.

Valentin Jamin et Fabrice Hawkins