Les tops et les flops de FC Séville-OL : l'efficacité de Ben Yedder, la fébrilité de la défense lyonnaise...

LES TOPS
Wissam Ben Yedder
L’ancien Toulousain est sorti à dix minutes du coup de sifflet final, sous les acclamations d’un stade Ramon Sanchez-Pizjuan sous le charme. En jambes, Wissam Ben Yedder s’est surtout montré décisif. Il a marqué une première fois un but surement valable (16e) d’une belle tête, refusé pour un hors-jeu du centreur au départ de l’action. Il trouvera la faille après la pause (52e), encore de la tête pour prolonger un ballon de Vietto. Le premier but de sa carrière en Ligue des champions... pour son premier match.
Nabil Fekir
Un top qui récompense le talent davantage qu’une prestation totalement aboutie ce mardi soir. A l’OL, le danger vient de ses pieds. Quelle vitesse d’exécution ! Son enchainement poitrine, crochet du droit, frappe du gauche sur la barre dès la 11e, au milieu d’une flopée de défenseurs, est splendide. Sa merveille d’ouverture pour Tolisso (53e) aurait mérité meilleure conclusion. Il a décliné au fil de la seconde période, finalement remplacé à la 70e par Kalulu.
Samir Nasri
Sur le but de son équipe, il n’intervient pas sur l’action. L’une des rares fois où Samir Nasri n’a pas été dans le coup. Dans une position axiale assez basse, le Français a confirmé tout le bien qui se dit de son début de saison. Habile pour se situer entre les lignes, Nasri a dicté le rythme de la rencontre, avec un jeu simple, tout en passe courte. Quand il accéléré, l’international tricolore (41 sélections, 5 buts) s’est ouvert des situations de tir. C’est lui qui provoque le penalty manqué par Vietto (69e). Déjà précieux pour le FC Séville.
LES FLOPS
La défense lyonnaise
Pour l’ensemble de son œuvre, le trio Nicolas Nkoulou, Mapou Yanga-Mbiwa et à un degré moindre Jérémy Morel, a constamment inspiré la question suivante : que faisait donc Mammana en tribunes ? Fébrile, la défense de l’OL a inquiété tout au long de la rencontre. Techniquement, Mapou et Nkoulou ont enchainé les imprécisions, multipliant les relances dangereuses. Bruno Genesio a par exemple plusieurs fois recadré Yanga-Mbiwa pour des passes tout sauf sécurisées. Dans l’impact, Nkoulou ne pèse plus. Et que dire cette incapacité à sentir les coups. Comme sur le but de Ben Yedder où Mapou, peu concerné, est partout sauf là il faut être. Inquiétant. L’impression se confirme match après match, vite, Mammana !
Les coups de pied arrêtés
C’est l’une des illustrations du manque d’impact des Lyonnais. Sur coup de pied arrêté, l’OL ne pèse pas. En première période, les hommes de Bruno Génésio ont multiplié les corners. Aucun n’a amené une situation dangereuse. Un gros handicap à ces altitudes où la décision se crée souvent sur coups de pieds arrêtés.
Le physique
Si l’OL a largement rivalisé en première période, les hommes de Bruno Génésio ont décliné physiquement après la pause. Sans l’énorme maladresse de Vietto, qui a mis un penalty au-dessus (69e), notamment l’addition aurait pu être bien plus lourde pour les Lyonnais. En fin de rencontre, Anthony Lopes, coupable sur le but espagnol, a tenu la baraque, multipliant les arrêts. L’OL doit à son gardien de ne repartir qu’avec un seul but dans les valises.
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