RMC Sport

Chaos au Stade de France: "Il faut assumer", Rothen interpelle Darmanin après les incidents

placeholder video
Au micro de Rothen s’enflamme ce lundi sur RMC, Jérôme Rothen a appelé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à "prendre ses responsabilités", face aux débordements survenus lors de la dernière finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid.

Le chaos a régné pendant longtemps au Stade de France samedi lors de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid (0-1), retardant même le coup d’envoi du match. Des tensions à l’extérieur du stade ont mené à des échauffourées entre forces de l’ordre et supporters, qui ont été repoussés à coup de gaz lacrymogène. Pour expliquer ces débordements, Gérald Darmanin a évoqué la présence de nombreux fans sans billets aux abords du stade. Des chiffres jugés fantaisistes par Jérôme Rothen, qui a appelé le ministre de l’Intérieur "à prendre ses responsabilités".

"C’est une façon de se couvrir, de se dédouaner, a déploré notre consultant, ce lundi, dans son émission Rothen s’enflamme sur RMC. Ce qui me dérange, c’est qu’il dise que le problème c’est les Anglais. Les Anglais, pour qui ça s’est toujours bien passé sur les dernières finales. On a vu la réaction de certains qui se sont fait gazer alors qu’ils avaient des places, qu’ils n’ont pas pu rentrer… Ce n’étaient pas vraiment des fauteurs de troubles."

"Il faut assumer"

Lors d’un point presse organisé après une réunion de crise, plus tôt dans la journée de lundi, Darmanin avait évoqué "une fraude massive, organisée et industrialisée de faux billets". "30.000 à 40.000 supporters de Liverpool se sont retrouvés au Stade de France, soit avec des faux billets, soit sans billet", a-t-il expliqué.

Cette version a été contestée par beaucoup de médias anglais, qui ont recueilli des témoignages de fans en colère. "Au Stade de France, il y a eu beaucoup de matchs, il n’y a jamais eu de problèmes, a de son côté pointé du doigt Rothen. Je veux bien qu’on nous dise le football, mais il faut assumer, prendre ses responsabilités. Il y a eu un problème au niveau de l’organisation et de la sécurité, basta".

CP