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Ligue des champions: Rothen craint que Turpin "ne garde pas les pieds sur terre" s'il arbitre la finale

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Alors que Radio Marca annonce Clément Turpin comme l’arbitre de la prochaine finale de la Ligue des champions, Jérôme Rothen a expliqué craindre ce choix, qui empêcherait le Français de "se remettre en question" sur ses performances en Ligue 1.

Quelle que soit l’affiche de la finale de la Ligue des champions, le 28 mai prochain, il pourrait bien avoir un tricolore sur la pelouse du Stade de France. D’après les informations du média espagnol Radio Marca, révélées ce mercredi, l’UEFA prévoit de désigner Clément Turpin comme arbitre du match. Un choix qui ne satisfait pas complètement Jérôme Rothen, qui s’est expliqué au micro de Rothen s’enflamme sur RMC: il craint que cela empêche le Français de se remettre en question après des performances en-dedans en Ligue 1.

"Je vois déjà Turpin rentrer sur le terrain avec ses assistants et Stéphanie Frappart dans le camion VAR, C’est le duo diabolique", s’est-il d’abord amusé, avant de redevenir plus sérieux, expliquant que Turpin méritait surement cette place. "Je n’accuse pas l’UEFA et le patron des arbitres, qui sont bien plus compétents que moi. Ils regardent beaucoup de matchs, et heureusement. S’il est pressenti, c’est qu’il a été au-dessus des autres en Coupe d’Europe cette saison. Je leur fais confiance là-dessus."

Des performances contestées en Ligue 1

Mais l’ancien de l’AS Monaco a ensuite expliqué qu’il craignait les conséquences de cette décision sur le football français, qui ne serait pas mis face à ses problèmes. "Ça ne va pas lui faire changer son attitude, qui n’est pas la bonne en Ligue 1, a-t-il regretté. Pour le coup, j’ai vu quasi tous les matchs arbitrés par Turpin en championnat, notamment le PSG-Lyon et le Lille-Lyon, qui étaient hyper importants. En France, il est brossé dans le sens du poil, il n’est pas mis face à ses responsabilités. Ça dessert l’arbitrage français."

"Quand il est arrivé, j’étais le premier à dire qu’il avait révolutionné le contact avec les jours, a-t-il poursuivi. Mais ça a duré deux trois ans, il est devenu n°1 et maintenant il ne l’est plus. Alors que ça doit être un repère pour ceux qui veulent arbitrer au plus haut niveau. Je le félicite d’être en Ligue des champions, mais j’espère qu’il gardera les pieds sur terre." Des propos qu’a tenu à relativiser Emmanuel Petit, consultant de l’émission, qui a déploré qu’on soit "trop durs avec les arbitres, dans une société qui n’est plus tolérante et où on a pas le droit à l’erreur."

CP