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Coupe du monde des clubs: Ousmane Dembélé sera-t-il à 100% pour le choc PSG-Bayern?

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Le Paris Saint-Germain affronte le Bayern Munich ce samedi (18h, heure française), en quart de finale de la Coupe du monde des clubs. Une rencontre pour laquelle le club de la capitale devrait de nouveau compter sur Ousmane Dembélé, toujours à la recherche de rythme après son retour de blessure.

Avec Ousmane Dembélé, il faut savoir s’armer de patience. L’international français a fait son grand retour en match dimanche dernier lors du succès contre l’Inter Miami (4-0) en huitième de finale de Coupe du monde des clubs. Une reprise en douceur avec environ 20 minutes disputées sur la pelouse du Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta. L’attaquant a pris son temps pour se débarrasser d'une lésion au quadriceps de la cuisse gauche contractée lors du match entre la France et l’Espagne le 6 juin. L'international français était motivé à revenir sur les terrains dès la rencontre à Seattle (2-0). Mais Luis Enrique lui a fait suivre un protocole de reprise très stricte, en ne prenant pas le moindre risque.

"Il doit revenir au niveau qu'il avait pré-blessure"

"Il était bien. Je l’ai trouvé un peu fatigué sur la fin quand même, mais franchement il était bien. Ça fait plaisir de le voir de retour avec nous", raconte Bradley Barcola après le dernier match dans l’état de Géorgie. Preuve que le numéro 10 parisien est encore à la recherche de rythme. Mais bonne nouvelle: il a pu profiter d’une semaine pleine pour cela avant le match face au Bayern Munich.

Sur les deux jours de repos accordée par l’entraîneur parisien (lundi et mardi), "Dembouz" en a d’ailleurs profité pour multiplier les soins et séances avec un des kinésithérapeutes du club. Jeudi matin à 11h, heure locale, il a participé à la séance avec le reste du groupe. Reste à savoir s’il sera présent sur le terrain dès le coup d’envoi demain soir à Atlanta.

Peut-il être de retour à 100% dès ce week-end? "Il a besoin de reprendre du rythme, retrouver de la force et faire un certain nombre d'entraînements consécutifs avec le staff. Retrouver sa capacité à reproduire les efforts à très haute intensité et sa vitesse maximale. Il y a toujours un risque de rechute pour une lésion musculaire, en général c'est trois semaines. Donc lui il a été exactement dans ce cas-là. Il y a le calendrier du groupe mais il y a aussi le calendrier de Dembélé", confie Alexandre Dellal, préparateur physique. Une chose est sûre un retour comme titulaire ce samedi, et possiblement jusqu’en finale, viendrait accentuer sa bonne position dans la course au Ballon d’or.

"Je ne serais pas choqué qu'il soit titulaire"

Cette reprise au plus haut niveau reste aujourd’hui bien plus surveillée que la normale, en grande partie à cause du style de jeu de Luis Enrique. Sur le terrain le coach catalan ne cesse d’en demander plus à ses hommes et dans son rôle de numéro 10, Dembélé n’est pas épargné. Replis défensifs, accélérations, frappes, pressing haut à haute intensité… "Il a déjà eu ses 20 minutes. Il n'a pas besoin de retrouver sa sensibilité avec la balle, lui il avait besoin de retrouver sa capacité à avoir ses accélérations maximales et sa vitesse maximale. Il doit revenir au niveau qu'il avait pré-blessure. C'est une sorte de garantie pour le joueur et le staff médical. Jusque-là ils n'ont pas voulu prendre de risque. Il aurait peut-être pu faire plus. Luis Enrique savait que cela suffisait. Il a un groupe étoffé. Et pourquoi prendre un risque alors que tu as des joueurs de qualité", précise Dellal.

Reste à savoir si après une nouvelle semaine de tests et de travail avec le reste du groupe, le candidat au futur Ballon d’or peut postuler à une place de titulaire samedi. Sur les dernières rencontres, Senny Mayulu ou encore Gonçalo Ramos n’ont pas vraiment convaincu en le remplaçant. "Je ne serais pas choqué qu'il soit titulaire, je ne serais pas choqué non plus qu'il fasse 30-45 minutes. Il y a un groupe qui a d'autres cartouches avec Doué, Barcola... Contre le Bayern cela peut faire l'affaire. Pour moi il postule, avec une semaine pour eux c'est parfait. Enchaîner tous les trois jours non, mais là avec une semaine... Les signaux sont au vert", conclut Dellal.

Arthur Perrot, à Atlanta