Pour accompagner la transition écologique, la LFP fait évoluer la "Licence Club"

La Ligue de Football Professionnelle vient d’introduire de nouveaux outils dans la "Licence Club" pour la saison prochaine. La LFP revendique l’objectif "d’accompagner les club professionnels" dans la "structuration et l’amélioration de leur démarche environnementale".

C’est un enjeu majeur des prochaines années, et la Ligue de Football Professionnelle continue son engagement dans le domaine de la transition écologique. Ce mercredi matin, la LFP informe que deux nouveaux outils sont introduits dans le cadre de la fameuse "Licence Club 2025/2026". Les critères RSE représentent 10% des points dans l’obtention de la fameuse licence. Pour les clubs, ce domaine devient donc très important dans la conquête des points. Actuellement, la responsabilité environnementale représente 750 points.

Tous les mois, la LFP réuni les représentants RSE des différents clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Dans les faits, toutes les équipes des deux championnats professionnels français n’ont pas tous les mêmes moyens pour développer ce domaine RSE. Dans cette "Licence Club" deux grandes exigences vont changer avec l’idée de mieux "collecter" les informations autour des données environnementales.

Deux évolutions majeures pour une Licence Club plus organisée

La LFP va donc introduire un critère sur la collecte et la transmission des données environnementales et une harmonisation du critère sur le bilan carbone. Cette dernière évolution doit permettre d’assurer "un suivi plus précis et fiable de l'impact environnemental des clubs grâce à une réalisation annuelle et une méthodologie commune". Par exemple, ce recueil de donnés permet de savoir qu’un quart des trajets pour les équipes de Ligue 1 et en Ligue 2 se font en train ou en bus.

"L’objectif n’est pas de mettre en place des règles qui ne sont pas applicables par les clubs, l’objectif est vraiment de monter en gamme", fait savoir la Ligue. Une "plateforme de reporting" va donc voir le jour dans les prochaines semaines, après des semaines de réflexions menées par un groupe de travail composé de plusieurs clubs de Ligue 1. La LFP a fait appel à des prestataires extérieurs pour mettre en place des "logiciels" afin d’accompagner les clubs. Selon la LFP, ces évolutions permettront "de mesurer plus précisément l'empreinte environnementale du football professionnel français et d'affiner sa stratégie de réduction d'impact".

Nicolas Pelletier