Les premiers mots de Mourinho après son départ de Manchester United

José Mourinho - @AFP
José Mourinho rêve d'un peu de liberté. Retrouvé par une équipe de Sky Sports dans les rues de Londres où il rejoint sa famille après son licenciement, José Mourinho a tout fait pour écourter l'échange. "Vous me connaissez, je n’ai rien à dire", a-t-il assuré. Autant sur son départ de Manchester United que ses futurs projets dans le football? "Laissez-moi marcher" a poursuivi Mourinho sur un ton plus décontracté alors qu’un journaliste lui tendait un micro. "Si vous voulez marcher, vous pouvez aller à Battersea. Il n'y a pas de problème", a-t-il ensuite plaisanté à l’adresse du même interlocuteur.
"Vivre ma vie comme je l'entends"
"Manchester United a un avenir sans moi et j’ai un avenir sans United, a-t-il tout de même consenti à lâcher. Pourquoi devrais-je le partager maintenant ? Même avec les supporters. C’est terminé. J’ai suffisamment critiqué les entraîneurs qui parlent des détails de ce qu’il s’est passé, de qui est responsable... Je ne suis pas comme ça. Je veux simplement en finir comme cela s’est produit hier et je voudrais dire que la partie est finie. J’espère simplement que vous, les médias, respectez cela. Jusqu’à ce que je revienne au football, je pense avoir le droit de vivre ma vie comme je l’entends. C’est ce que je vais faire. Manchester United, c’est du passé."
Approché par le Real selon El Pais
José Mourinho aura donc eu un jour de tranquillité, en tout et pour tout. Le voici déjà épié à chacun de ses pas par les journalistes anglais en quête d’un commentaire acerbe ou assassin, de ces diatribes dont le Portugais s’est fait une spécialité. Mais ce ne sera pas pour cette fois. Parti avec un gros chèque, José Mourinho n’est peut-être pas pressé de travailler, mais les rumeurs ne l’ont pas attendu. Selon le très sérieux quotidien espagnol El Pais, Florentino Pérez aurait déjà proposé un contrat à José Mourinho. Une chose est sûre, Le "Special One" ne restera pas éloigné des terrains trop longtemps. Pep Guardiola en est persuadé.