Manchester United: l'étonnante punition de Garnacho après avoir mal réagi à son remplacement

"L'image renvoyée par un grand club est très importante." Interrogé ce vendredi sur un incident impliquant Alejandro Garnacho lors du dernier match de Manchester United, Ruben Amorim a fait retomber le début de polémique.
Alors que les Red Devils étaient reduits à 10 juste avant la mi-temps contre Ipswich - après l'expulsion de Patrick Dorgu - le technicien portugais a choisi de "sacrifier" le jeune ailier argentin pour faire rentrer un joueur plus défensif en la personne de Noussair Mazraoui.
"Ce n'est pas un problème"
Un changement pas au goût de Garnacho qui s'est directement dirigé vers le tunnel d'Old Trafford, avant de publier quelques heures plus tard une photo énigmatique sur Instagram.
Ruben Amorim a alors révélé à la presse les suites d'un incident en apparence mineur, mais qui peut rapidement prendre de l'ampleur dans le contexte mancunien actuel. "C'est drôle parce que le lendemain, il est venu dans mon bureau, a confié le coach. J'ai fait quelques recherches: il est d'abord allé au vestiaire, a changé de vêtements parce qu'il était mouillé, il a regardé le match, pas sur le banc, et à la fin du match, il était là et est rentré chez lui."
Il a poursuivi: "Ce n'est pas un problème. Mais je lui ai dit qu'à Manchester United, tout est important et que l'image renvoyée par un grand club est très importante." Et d'ajouter: "Il va payer un dîner à toute l'équipe et c'est tout."
Un club en pleine crise
Une touche de légèreté dans un club où tous les résultats, attitudes et déclarations sont scrutés de près. Alors que Manchester United stagne à une inquiétante 14e place en Premier League, le club impose une crue d'austérité largement contestée, du licenciement de salariés, à la fermeture de la cantine en passant par la fin du contrat d'ambassadeur de Sir Alex Ferguson.
Et quand il ne s'agit pas de mesures financières, ce sont les propos de Ruben Amorim qui créent la polémique. En janvier, il avait par exemple confié qu'il entraînait "peut-être la pire équipe de l'histoire de Manchester United", avant de préciser qu'il parlait plus de lui que des joueurs.
Cette semaine, le coach a de nouveau fait parler de lui en ciblant indirectement les joueurs comme étant les responsables des licenciements dans le club. "Cela a beaucoup à voir avec le manque de succès de l'équipe de football, car nous sommes le moteur de tout club de football", a-t-il lancé. Des propos qui auraient été très mal accueillis par l'effectif selon la presse britannique.