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Racisme: Twitter accepte de rencontrer Manchester United après les insultes contre Pogba

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Deux jours après le match nul de Manchester United à Wolverhampton (1-1) pour la deuxième journée de Premier League, marqué par le penalty manqué de Paul Pogba, Twitter a accepté la demande du club mancunien. Et va discuter des mesure à prendre pour sanctionner les propos racistes, dont a notamment été victime le Français après son loupé.

Des représentants de Twitter, sous le feu des critiques après des insultes racistes par des utilisateurs à l'encontre de Paul Pogba, vont rencontrer Manchester United, a annoncé mercredi le réseau social. "Ces prochaines semaines, des représentants de Twitter vont rencontrer Manchester United, Kick It Out (une organisation luttant contre les discriminations dans le football) et n'importe quels membres de la société civile intéressés pour écouter comment Twitter travaille activement pour combattre les discriminations racistes contre certains footballeurs au Royaume-Uni", a indiqué l'entreprise.

"Nous avons toujours maintenu un dialogue ouvert et sain avec nos partenaires, mais nous savons que nous devons mieux faire pour protéger nos utilisateurs, admet la plateforme. Les comportements racistes n'ont pas leur place sur notre plateforme et nous les condamnons fortement."

Pogba, Abraham, Meite... les dérives s'accumulent

Paul Pogba a été la cible de commentaires racistes après son penalty raté contre Wolverhampton, qui a privé son équipe de la victoire lundi (1-1). C'est le troisième joueur en une semaine à en être la cible à la suite d'un penalty manqué, après l'attaquant de Chelsea Tammy Abraham et le joueur de Reading, en deuxième division anglaise, Yakou Meite.

Son équipier mancunien Harry Maguire avait réclamé mardi que Twitter et Instagram soient plus actifs contre les "trolls pathétiques". Il a été suivi peu après par un appel du sélectionneur de l'équipe féminine d'Angleterre, Phil Neville, au boycott des réseaux sociaux par les joueurs de foot. Depuis 2018, le nombre de comptes suspendus 24 heures après un signalement sur Twitter a été multiplié par trois.

La rédaction avec AFP