Ronaldo se "sentait mal" après les accusations de viol datant de 2009

Cristiano Ronaldo à l'échauffement avec la Juventus, à Florence le 14 septembre 2019 - Vincenzo PINTO / AFP
"Ils ont joué avec ma dignité". Cristiano Ronaldo est amer en évoquant cette affaire qui remonte à dix ans, mais qui a resurgi l'an dernier. Dans une interview diffusée mardi dans l'émission britannique Good Morning Britain, le footballeur portugais de la Juventus revient sur les accusations de viol dont il a fait l'objet en 2009. Une plainte qui a fini par être classée sans suite par la justice américaine, faute de preuves.
"C'est dur. J'ai une compagne, une famille, des enfants. Quand votre honnêteté est mise en cause ça fait mal", a notamment déclaré Cristiano Ronaldo dans cet entretien réalisé avec Piers Morgan, journaliste et animateur star au Royaume-Uni.
"Je me souviens qu'un jour, je regardais les informations à la télé avec ma compagne dans notre salon, et où ils parlaient de «Cristiano Ronaldo, ceci, cela». Dès que j'ai entendu mes enfants descendre les escaliers, j'ai changé de chaîne parce que j'étais dans l'embarras. Je ne voulais pas que Cristiano Jr voie et entende des critiques sur son père dans une très mauvaise affaire", a ajouté le joueur de 34 ans.
Le "doute raisonnable" de la justice
Une ancienne mannequin américaine, Kathryn Mayorga, âgée de 35 ans, a accusé le quintuple Ballon d'or de l'avoir violée en 2009 dans une chambre d'hôtel de Las Vegas. L'ancienne star de Manchester United et du Real Madrid a toujours nié ces allégations, mais aurait reconnu avoir passé un accord financier.
Le 13 juin 2009, la plaignante avait appelé la police de Las Vegas pour dénoncer un viol, mais avait refusé d'identifier son agresseur. Le dossier avait alors été refermé. En 2010, elle avait passé un accord au civil avec Cristiano Ronaldo à ce sujet.
En août 2018, elle avait repris contact avec la police de Las Vegas en demandant la réouverture de son dossier et avait accusé pour la première fois le footballeur. Mais le 22 juillet dernier, la justice américaine a décidé de clore le dossier, arguant que ces "accusations ne peuvent pas être prouvées au-delà d'un doute raisonnable" compte tenu des "informations disponibles".