Mercato: "La famille joue un rôle", un agent explique les départs de jeunes joueurs vers l'Arabie saoudite

Enzo Millot, 23 ans. Nathan Zézé, 20 ans. Saïmon Bouabré, 19 ans. Rien que cette semaine, trois jeunes joueurs français ont décidé de chambouler leur plain de carrière et de rejoindre l'Arabie saoudite. Des choix qui surprennent, parfois, surtout dans le cas d'Enzo Millot, sérieusement courtisé par l'Atlético de Madrid. Mais des choix qui s'expliquent.
"En réalité sur ces deals là, ce ne sont pas eux qui décident, c'est autour d'eux, a avancé Bruno Satin, agent de joueurs et invité de l'After Foot, lundi soir sur RMC. Généralement, la famille joue un rôle qui n'est pas négligeable. Parce que je le répète souvent aux joueurs que j'accompagne, il y a une vie après le football et elle est plus longue que celle du football. Donc on ne va certainement pas les blâmer s'ils ont la possibilité de faire 2/3 ans là-bas et d'amasser un pactole important."
La possibilité d'un retour rapide en cas de mauvaise expérience
De plus en plus de jeunes joueurs se rendent aussi compte qu'un départ en Arabie saoudite n'est pas définitif. "L'idée pour ceux qui vont là-bas, c'est de se dire : si ça marche bien je prendrais l'intégralité du contrat, et si ça marche moins bien, j'ai la possibilité de ressortir, développe Bruno Satin. On le voit bien avec certains jeunes joueurs qui sont partis et qui sont déjà revenus."
Pour le championnat saoudien, cela permet aussi de convaincre davantage de joueurs et d'entamer une nouvelle phase de son développement. "Aujourd'hui, ils ont réussi à gagner un peu de notoriété à travers des joueurs expérimentés, des grands noms qui leur ont permis de s'installer dans le paysage, explique Bruno Satin. Et maintenant ils arrivent dans la phase 2 de leur stratégie, qui est de recruter des joueurs en pleine force de l'âge et même de se positionner sur le marché des jeunes talents."