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JO 2021 (judo): "On ne s'y connaît pas en judo...", la très belle joie des parents de Clarisse Agbégnénou, enfin championne olympique

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Passés au micro de RMC ce mardi après le titre olympique de leur fille en judo, la mère de Clarisse Agbégnénou et son père ont félicité avec pudeur leur protégée.

Championne olympique à Tokyo ce mardi en -63 kg, cinq ans après son échec en finale à Rio, la judokate Clarisse Agbégnénou a fait environ 60 millions d'heureux en France. Parmi eux, ses parents, Pauline et Victor. Passés au micro de RMC après le sacre de leur championne de fille, ces derniers ont salué avec pudeur, affection et humour la porte-drapeau tricolore.

"Clarisse je la félicite, elle a travaillé pour ça, glisse Pauline Agbégnénou. Vouloir c’est pouvoir, elle voulait cette médaille, elle l’a eue, je lui tire mon chapeau. Clarisse c’est une fille qui écoute ses parents, même si elle a 28 ans, elle écoute les conseils, elle les met en œuvre. Je n’ai pas de mots, je lui dis seulement félicitations. C’est parfait. Qu’elle continue à m’écouter, c’est tout ce que j’ai à lui dire. C’est la fille à maman. Elle sait que je l’aime beaucoup. Même si elle a son foyer aujourd’hui, elle sera toujours la fille à sa maman."

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"On ne s’y connaît pas en judo, quand on la voit par terre on ne sait pas qui a gagné et qui a perdu"

Une maman qui n'a pas passé un mardi matin de toute tranquillité devant sa télévision... "Après le premier combat, les trois suivants étaient une torture pour tout le monde. Nous on ne s’y connaît pas en judo, quand on la voit par terre on ne sait pas qui a gagné et qui a perdu, donc c’est une torture, sourit la mère de la championne olympique. Heureusement que ça s’est bien terminé. Bravo à Clarisse, et à ceux qui ont cru en elle. On va être un peu égoïstes aussi, et on va dire bravo aux parents (rires)."

Pour son papa Victor, "il n'y avait pas le choix": sa fille devait compléter son incroyable palmarès avec le seul titre qui lui manquait. "Il fallait qu’elle soit championne, confie-t-il. Sinon ça n’aurait pas été dans la philosophie familiale. Chez nous la philosophie, c’est 'ce qu’on a il faut le perfectionner, le magnifier, le sublimer'. Il lui restait la sublimation."

Et de finir sur une note imagée: "Pour moi, c’est l’apaisement d’un père pour son enfant qui a atteint son objectif. C’est une satisfaction. On ne se repose pas en grimpant vers le sommet, on ne se repose qu'une fois au sommet. Aujourd’hui, Clarisse peut se reposer. Je lui dis trois fois bravo."

C.C.