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JO 2021: l’haltérophile ougandais disparu retrouvé "sain et sauf"

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Julius Ssekitoleko, l'haltérophile ougandais disparu depuis son arrivée au Japon dans le cadre des Jeux olympiques 2021 de Tokyo, a été retrouvé "sain et sauf" par la police dans la préfecture de Mie.

Julius Ssekitoleko (20 ans) a été retrouvé. L’haltérophile ougandais avait disparu après son arrivée au Japon avec sa délégation dans le cadre des Jeux olympiques de 2021 de Tokyo, le 16 juillet dernier. Il a été retrouvé dans la préfecture de Mie très loin d'Isumizano, dans la banlieue d'Osaka où il avait fait défection de son camp d'entraînement.

"Aujourd'hui (mardi), l'homme a été retrouvé dans la préfecture de Mie (centre) sans aucune blessure et sans aucune implication criminelle", a indiqué à l'AFP un responsable de la police d'Osaka. Il avait sur lui sa pièce d'identité et s'est lui même identifié. Nous ne savons pas à qui nous devons renvoyer l'homme, à l'équipe ou à l'ambassade."

Julius Ssekitoleko, qui avait remporté récemment la médaille de bronze aux Championnats d'Afrique d'haltérophilie, était sur une liste d'attente pour les JO mais a récemment perdu tout espoir de participer pour des raisons de quotas olympiques. Il devait rentrer prochainement dans son pays.

Il faisait partie du premier groupe de neuf sportifs, entraîneurs et cadres ougandais arrivés au Japon mi-juin, et dont deux membres non sportifs avaient été testés positifs au coronavirus peu après. Tout le groupe avait dû effectuer une quarantaine dans la foulée.

Il n'a opposé "aucune résistance"

La police a précisé mardi que l'homme avait voyagé jusqu'à Nagoya puis vers la préfecture de Gifu, avant de se rendre vers le sud, à Mie. "Il a été retrouvé dans une maison appartenant à des gens en connexion avec lui", a précisé le responsable de la police, ajoutant que le sportif n'avait opposé "aucune résistance. Nous continuons à l'interroger sur ses motivations".

Les forces de l’ordre cherchent désormais à établir comment le sportif a réussi à les perdre. Julius Ssekitoleko avait été repéré, lundi, par une caméra de surveillance de la gare de Nagoya qu’il avait rejoint après avoir emprunté le Shinkanzen, le train à très grande vitesse du Japon.

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Julius Ssekitoleko avait laissé une lettre à l’hôtel de sa délégation expliquant sa défection. "Je ne retournerai pas dans un pays difficile à vivre, je veux travailler au Japon", avait-il écrit en indiquant laisser tous ses biens à sa femme restée au pays. Il devait regagner son pays le 20 juillet.

NC avec MM