JO 2030: pourquoi Grospiron a été choisi pour présider le Comité d’organisation des Alpes françaises

Cette fois, les Alpes françaises tiennent leur patron. Dix jours après le retrait fracassant de Martin Fourcade, au nom de "ses convictions", Edgar Grospiron sera proposé lors de la constitution du comité d'organisation des JO d'hiver 2030, ce mardi 18 février à Lyon.
Un consensus a donc été trouvé autour du profil du champion olympique de ski de bosses à Albertville, en 1992. Cinq autres candidatures étaient sur la ligne de départ: Nathalie Péchalat, Marie Martinod, Vincent Jay, Jean-Luc Crétier et Gérard Holtz. Mais c’est bien le Haut-Savoyard de 55 ans qui s’apprête à devenir le "Tony Estanguet de 2030".
"Il a répondu à tous les critères"
"Champion olympique, multi-médaillé, personnalité charismatique, connaissant de l’intérieur les Jeux olympiques, répondant à différents types de critères, d’organisation, de structure, de relation avec le CIO, connaissance des territoires… Il a répondu à tous les critères qui étaient très différents mais qui correspondent à l’unité qui avait été faite autour de cette candidature que nous avons engagée en janvier 2022", a justifié Renaud Muselier, président de la région Sud, sur le plateau de BFM Nice Côte d’Azur.
Edgar Grospiron sera donc le nouveau capitaine de cette organisation qui va fortement grandir dans les prochains mois. Il sera en première ligne, mardi prochain, lors du lancement officiel du Cojop des Alpes 2030, au Groupama Stadium à Décines.
"Aujourd'hui, 33 ans jour pour jour après son titre olympique à Albertville 1992, c'est un beau symbole", a salué Marie Barsacq, ministre des Sports. "Je sais pouvoir compter sur son énergie, sa passion et son expertise pour mener les équipes du COJOP Alpes Françaises 2030 et écrire collectivement une nouvelle page des Jeux d'hiver. L'Etat sera à ses côtés pour le soutenir et préparer ce rendez-vous, au sein de la gouvernance du COJOP mais aussi à travers l'action de la SOLIDEO, dont la création a été actée hier par décret."
Les JO d’hiver 2030 seront répartis sur quatre pôles géographiques distincts: Savoie, Haute-Savoie, Alpes-Maritimes et Hautes-Alpes. Pour ces JO, la France compte s’appuyer sur 95% de sites existants, allant de Nice au Grand Bornand, distants de près de 500km, avec un pôle ski alpin sur les sites de Courchevel-Méribel et de Val d'Isère, le ski de fond à La Clusaz, et un village olympique basé à Nice, tout comme les épreuves de patinage.