Chabal : "Galthié en bonne position pour les Bleus ? Pas sûr"

Membre de la Dream Team RMC Sport, Sébastien Chabal a évoqué ce lundi dans le Super Moscato Show la mise à pied de l’entraîneur montpelliérain Fabien Galthié et les possibles conséquences sur le destin de sélectionneur du XV de France que beaucoup lui prédisent.

Mis à pied à titre conservatoire il y a une semaine, Fabien Galthié devrait prochainement quitter définitivement le Montpellier Hérault rugby, dont il avait pris les rênes en 2010. Une fin de mandat précipitée par une série de huit défaites lors des neufs derniers matches dirigés par l’ancien demi de mêlée international. « Personne ne remet en cause ses qualités techniques ou humaines, dans la gestion d’un groupe. Il est reconnu comme un entraîneur très, très compétent mais dur avec ses joueurs. C’est sans doute ce qu’il paie aujourd’hui, a expliqué notre consultant Sébastien Chabal, ce lundi dans le Super Moscato Show. Il a peut-être fait l’année de trop. Certains joueurs étaient à bout. Il n’arrivait probablement plus à tirer le maximum de son effectif ou son message ne passait plus. »

Cette éviction programmée peut-elle changer la donne concernant la future succession de Philippe Saint-André, pour laquelle Fabien Galthié apparait comme un sérieux candidat ? « Un petit peu parce que des langues se délient aujourd’hui, juge Sébastien Chabal. Des gens parlent, pas frontalement mais sous couvert d’anonymat. Est-ce qu’il était en bonne position pour prendre l’équipe de France ? Je n’en suis pas sûr. Je n’ai pas le sentiment que Fabien Galthié soit très apprécié par les dirigeants de la Fédération. Et tu ne marques jamais des points quand tu te fais virer...

« Gérer une équipe nationale est plus facile »

Gérer une équipe nationale est tout de même plus facile qu’un club. Bernard (Laporte, sélectionneur des Bleus entre 1999 et 2007) n’était pas tendre avec nous mais le sélectionneur n’a les joueurs que 11 ou 12 semaines par an. Quand tu vois un entraîneur deux semaines par-ci ou trois semaines par-là, il peut te faire un peu de tout. Tu repars, tu oublies et tu es serein. Mais quand tu as un entraîneur de club dur sur le dos toute l’année, ça doit être compliqué au bout de trois ou quatre ans. »

la rédaction avec le Super Moscato Show