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Marc Lièvremont présente son nouveau projet de NFTs pour le rugby

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Marc Lièvremont est venu présenter son nouveau projet en dehors du rugby ce lundi lors du Super Moscato Show sur RMC. Très impliqué dans les NFTs et le développement d’une communauté autour de son sport, l’ancien sélectionneur du XV de France a détaillé les contours de cette initiative.

Marc Lièvremont, l’ancien sélectionneur du XV de France de rugby s’est lancé dans le monde des cryptomonnaies et des NFTs (non-fungible token que l’on traduit par jeton non fongible) avec l’un de ses frères et l’ancien footballeur du PSG et de Bordeaux Alain Roche. Via la société Sponsorlive, ces anciens sportifs de haut-niveau espèrent faire entrer le rugby français dans l’ère numérique.

"Au-départ, comme Vincent Moscato, le numérique ce n’est absolument pas mon univers. Mais c’est avant tout une histoire de rencontres. Celle avec mon frère Thomas date depuis un moment (sourire) et puis il y a des amitiés aussi comme Alain Roche que je croise régulièrement à Canal+ et qui est un mec magnifique. C’est un footballeur qui est né à Brive-la-Gaillarde. Ce sont des rencontres et des opportunités, a expliqué l’ancien joueur de l’équipe de France lors de son passage dans le Super Moscato Show sur RMC. Une rencontre aussi avec cette société qui au départ était dans le fantasy game, les applications de jeux de management. On existe pour l’instant via une version football FanLive Fantasy. Et puis il y a eu une rencontre avec le groupe Tezos qui est un des gros de cet univers en terme de blockchain. Il y a l’idée d’investir sur une marketplace avec ces objets numériques non-falsifiables."

En quoi consiste ces NFTs?

Forcément, pour ceux qui sont passionnés de rugby mais restent néophytes dans l’univers des NFT, on se demande concrètement ce que l’on achète en se rendant sur Sponsor Live. Des moments marquants de l’ovalie, tout simplement, mais en version numérique.

"Cela peut être des œuvres d’art, pour beaucoup, des vidéos ou des clips, a poursuivi Marc Lièvremont. Cela peut être un dunk de LeBron Jones (sic) qui va être numérisé (rires), des photos. Là en l’occurrence sur la partie rugby, on a démarré. Vous connaissez tous les images Panini, eh bien là c’est l’équivalent d’images Panini en numérique. C’est uniquement numérique, c’est infalsifiable et cela a une valeur. Cette plateforme est assez ludique pour ceux qui veulent se renseigner même sans investir. Cela s’appelle Fan Live Cards et il y a des enchères ave un compte à rebours."

"Une histoire de confiance et une volonté de rassembler les amateurs de rugby"

Investir dans les NFTs et dans le rugby peut être une bonne idée pour un amateur de sport. Mais la crainte de tout perdre à cause d’un piratage peut empêcher certains de se lancer dans l’investissement numérique. Là encore Marc Lièvremont se veut rassurant.

"On n’est jamais sûr de rien mais en tout cas, on s’est appuyé sur les meilleurs, a enchaîné l’international aux 25 capes chez les Bleus. Le groupe Tezos, dans le sport, est notamment partenaire de Red Bull en F1 ou de Manchester United dans le football. Ils sont aussi partenaires de LVMH. On a travaillé aussi avec Blockchain Group et vraiment des gens sérieux. Je ne vais pas jouer à l’ingénieur mais il y a une histoire de confiance et une volonté de rassembler les amateurs de rugby grâce à cette plateforme."

Et l’ancien technicien qui a amené le XV de France jusqu’en finale du Mondial 2011 de préciser concernant la possible spéculation: "Cela va être très sympa et ces cartes numériques peuvent également prendre de la valeur en fonction de l’évolution d’un joueur. Au départ on a des fans de rugby, volontairement pour tester la plateforme, jusqu’à mi-avril il n’est pas possible de partir vers le second marché (celui de la revente). Pour l’instant on ne peut qu’investir et acheter des cartes directement en euros. Il n’y a pas encore de surenchère et on devient propriétaire après avoir enchéri sur une carte qui devient notre propriété intellectuelle numérisée. Ensuite il y aura le second marché qui intéressera une autre communauté: les amateurs de cryptomonnaie et les cryptoinvestisseurs."

Un vrai "capital sympathie" de la part des clubs de Top 14 et Pro D2

Avant même le lancement des prochaines phases de ce projet, Marc Lièvremont l’assure, les clubs français voient cette sorte de Sorare de l’ovalie d’un bon œil.

"L’idée c’est de rassembler. On va devenir la première plateforme car le fantasy game dans le rugby va sortir pour la saison 2022-2023. On pourra aussi jouer avec les cartes de joueurs et cela prendra encore un peu plus de valeur, a conclu Marc Lièvremont. Il y a une dimension communautaire, on a rencontré l’ensemble des clubs de Top 14 et la quasi-totalité des clubs de Pro D2, il y a vraiment un capital sympathie. Non seulement cette plateforme est en place, elle fonctionne et il y a une dimension vertueuse aussi car on commissionne les clubs plus généreusement que nos concurrents qui sont notamment installés dans le foot. Il y a aussi une dimension d’éco-responsabilité parce que Tezos est nettement moins énergivore que ses concurrents."

JGL avec RMC