Mort de Federico Martin Aramburu: le principal suspect avait l'interdiction d'être à Paris

La police se démène depuis samedi pour tenter de mettre la main sur Loik Le Priol, principal suspect dans l'affaire du meurtre par balle de l'ancien joueur de rugby argentin Federico Martin Aramburu, samedi matin à proximité d'une brasserie du VIe arrondissement de Paris.
Toujours en fuite malgré les recherches de la police, l'auteur présumé des coups de feu mortels avait l'interdiction d'être à Paris, a appris RMC Sport de source proche du dossier et confirmant une information parue sur le site du journal Libération.
Impliqué dans un passage à tabac médiatisé en 2015
Militant de l'ultra-droite et ancien membre du GUD (Groupe union défense), connu notamment pour plusieurs actions violentes de la part ses sympathisants, Loik Le Priol se trouve sous contrôle judiciaire depuis 2015 et une violente agression sur un ex-membre.
Accompagné de plusieurs amis du groupuscule, Loik Le Priol avait passé à tabac cet ancien dirigeant du GUD. Les agresseurs avaient également filmé la scène dans une vidéo sordide. Depuis cette affaire, précise Libération, le principal supsect dans l'affaire Aramburu était contraint de pointer régulièrement dans un commissariat du sud de la France où il s'est installé depuis.
Une femme interpellée et placée en garde à vue
Le deuxième suspect dans le viseur des enquêteurs est un certain Romain B., également acteur lors de l'agression sur l'ancien dirigeant du GUD en 2015, et est décrit comme assez costaud par des témoins de la scène présents samedi soir dans le bar parisien où a éclaté la bagarre.
Présent à Paris en compagnie de son ami et ancien coéquipier à Birarritz, Shaun Hegarty, Federico Martin Aramburu devait assister au match du XV de France contre l'Angleterre en clôture du Tournoi des VI Nations.
Les deux suspects sont toujours en fuite à l'instant T malgré les recherches actives de la police. Les deux hommes sont très connus dans l'environnement identitaire. Les deux hommes identifiés par les enquêteurs de la Brigade Criminelle de Paris avaient l'interdiction d'être en contact depuis une affaire qui date de 2015.
La suspecte, une jeune femme de 24 ans, interpellée samedi soir est en garde à vue depuis 48 heures. Elle se trouvait au volant de la Jeep au moment des faits.