Montpellier: Saint-André prend la défense des joueurs poursuivis après une bagarre dans un bar

Pierre Lucas, Enzo Forletta et Thomas Darmon peuvent compter sur le soutien de leur manager. Présent en conférence de presse ce vendredi, Philippe Saint-André est revenu sur les faits impliquant les trois joueurs du MHR, placés en garde à vue il y a une dizaine de jours à cause d’une bagarre survenue dans un bar lors des célébrations du titre de champion de France.
"Premièrement, ils ont toujours été transparents envers le club parce qu’ils m’ont relevé les faits le lendemain du problème, a indiqué le manager du MHR au sujet de cet incident datant du 24 juin dernier. Deuxièmement, il faut savoir que la première personne qui a été agressée sans aucun mobile, c’est Pierre Lucas. Maintenant, on fait confiance à la justice pour faire son travail. On est derrière nos joueurs."
Saint-André: "Les joueurs ont été assez meurtris des non-vérités qui ont été dites"
Philippe Saint-André a ensuite donné plus de détails sur la garde à vue des trois hommes. "Ils sont rentrés (en garde à vue, ndlr) mercredi (21 septembre) en début de matinée. Pierre Lucas est sorti vers 15h et les deux autres en fin de journée, vers 17h ou 18h. Les joueurs ont été assez meurtris des non-vérités qui ont été dites dans la presse en début de semaine", a poursuivi le technicien, tout en précisant que Pierre Lucas, victime d’une fracture du nez, est allé à l’hôpital le soir-même.
Un comportement jugé déplacé de Pierre Lucas à l'égard de l'épouse d’un autre client du bar serait à l’origine de l’incident. Comme révélé par Midi Libre, une bagarre a ensuite éclaté entre ce même client et Enzo Forletta et Thomas Darmon. Les deux parties s'accusent d'avoir initié l'agression. Un vigile qui est intervenu a eu le nez cassé et deux jours d'ITT (incapacité temporaire de travail). Le client a été victime d'une fracture de la mâchoire (dix jours d'ITT). Après avoir été placés en garde à vue, Forletta et Darmon ont été convoqués en février devant le tribunal correctionnel, à l’instar du client de la boîte de nuit.