Toulon - Boudjellal: "On s’attend à la crise"

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Le cas Quade Cooper
« On discute avec l’agent du joueur. On va bien voir. Je ne dis pas qu’il va venir et je ne dis pas qu’il ne va pas venir. On est un peu habitué à ce genre d’histoires. C’est le quotidien pour nous. Chaque année, on a nos feuilletons de l’été. Il y a d’autres choses plus compliquées à gérer. Ça tombe toujours sur nous ! Chacun défend son bout de bifteck, ce qui est normal. »
Bernard Laporte, coach à mi-temps
« Ce sera compliqué. Je n’ai pas choisi la meilleure situation, j’ai choisi la moins mauvaise. Bernard va arriver le jeudi matin. Il va gérer l’entrainement du jeudi, l’entrainement du capitaine le vendredi et le match. Les entrainements du lundi et mardi, il les aura préparés et confiés à Jacques Delmas. On va voir comment ça se passe. A partir de décembre, il aura l’aide de Diego Dominguez en plus. Après je sais que si ça ne va pas bien, il va tout oublier et il sera là tous les jours. Pour les joueurs aujourd’hui, ce n’est pas une question de temps mais de qualité. La plupart de nos joueurs ont un énorme palmarès. Je ne pense pas qu’ils aient besoin d’avoir Bernard Laporte tous les jours pour les faire travailler à l’entrainement. Ils sont suffisamment pro. La valeur ajoutée de Bernard Laporte, elle est sur l’énergie, sur l’envie qu’il donne. Je me rassure comme je peux. Quand vous changez les choses, les seules certitudes, c’est que ce sera mieux ou moins bien, mais ça ne sera pas pareil. Je ne sais pas. »
Une année de reconstruction
« Comme tous les clubs. La carrière d’un joueur, c’est quelques années. La reconstruction se fait tous les 4-5 ans. Ça ne veut pas dire qu’on a moins d’ambition. Ça veut dire simplement qu’on a une partie de notre passé qui est encore là et une partie de notre avenir qui vient d’arriver. Les deux vont se confronter en faisant en sorte que ceux qui viennent d’arriver fassent plus que ceux qui sont encore là. »
L’absence des internationaux
« Je ne serai pas surpris si les médias titrent « la crise à Toulon » d’ici quelques mois. On s’y attend, on s’y prépare. C’est difficile de faire sans tous nos cadres. Le championnat, c’est un marathon. Ce n’est pas un 100m. J’espère qu’ensuite au compte on arrivera à s’accrocher pour être dans les six. C’est l’objectif. On sait depuis l’an dernier que pour être champion, finir premier du Top 14, c’est facultatif. Il faut s’accrocher dans les six et puis on verra. »
Les ambitions toulonnaises
« Je suis un homme pressé. Tout le monde va vous dire : «Ça travaille sérieusement, le groupe vit bien, il y a un bon état d’esprit. On va essayer de finir le plus haut possible. » Quand tu rentres sur le terrain, ce n’est pas pour perdre. Ça ne veut pas dire qu’on a l’obligation de gagner. Ça veut dire qu’à chaque match, on va tout faire pour. »
Mathieu Bastareaud à la Coupe du monde
« Je pense qu’il sera retenu. Enfin, j’espère. Au centre, il me parait assez indispensable. En France, il y a juste Jonathan Danty (joueur du Stade Françai, ndlr) qui aurait pu lui tirer la bourre. Ce genre de profil, l’équipe de France en a besoin. »