"Douleur", "moment difficile", "faire corps": Galthié sonné après le nul entre la France et l'Italie au VI Nations

Fabien Galthié a, comme son XV de France, pris un gros coup sur la tête ce dimanche, avec le match nul concédé face à l'Italie à Lille (13-13) dans le cadre de la troisième journée du Tournoi des VI Nations. Un résultat qui aurait pu être pire si les Italiens n'avaient pas manqué l'ultime pénalité à la sirène.
"C'est le scénario du match. A chaud c'est difficile... on rentre au vestiaire avec un petit écart en première période. On n'a pas pu ou su concrétiser, plus le carton rouge...", constate Fabien Galthié sur France 2, notant aussi le carton rouge de Jonathan Danty. "En deuxième période, les joueurs ont fait preuve de courage, d'abnégation, cela a été difficile. Les opportunités sont devenues moins nombreuses, on a senti que l'Italie reprenait de l'énergie. Malgré ça les joueurs n'ont pas lâché, ils se sont accrochés alors qu'on sentait que c'était difficile. On sort avec un match nul."
"Je trouve que les joueurs ont été courageux"
Le sélectionneur des Bleus admet que son équipe vit une période difficile, après la claque de la Coupe du monde et l'élimination en quart de finale: "C'est un Tournoi difficile. On est exigeants, on travaille, on se prépare. On fait le dos rond, on lève la tête. Il va falloir le vivre ensemble avec la douleur. C'est un match nul, pas une victoire. On va faire corps. Il faut être solide. On a eu des moments heureux, c'est un moment difficile clairement. Je trouve que les joueurs ont été courageux, se sont battus, ont donné tout ce qu'ils avaient."
"Lancer une nouvelle dynamique? C'est trop tôt pour prendre des décisions", répond-il à propos d'éventuels changements drastiques à opérer. "Il faut faire attention à tout le monde là, il faut faire corps, faire société dans les moments difficiles aussi. Je pense qu'on est armés pour ça. On a déjà vécu ça dans notre carrière, des moments difficile. Cela en est un, un moment douloureux. On n'a pas ce qu'on voudrait, on n'arrive pas à faire ce qu'on voudrait faire. Mais il faut faire corps, faire preuve de résilience. Je parle à tous les gens qui nous encouragent: on a envie de faire mieux. Aujourd'hui il faut constater que ce n'est pas ce qu'on souhaitait faire. Il faut aussi rendre hommage aux Italiens, qui ont été valeureux et courageux."