EN DIRECT - Procès Mendy: le procès ajourné jusqu'au lundi 7 novembre

Le procès ajourné jusqu'à lundi
Le procès ne reprendra pas avant ce lundi 7 novembre. Ce mercredi, les débats étaient centrés sur Louis Saha Matturie, le co-accusé, mais aucun nouvel élément nouveau n'a été apporté.
Le procès reprendra mercredi
Toujours à distance, le juge Steven Everett renvoie le jury chez lui après un "contretemps imprévu" dû à son test positif. Il restait également "quelques questions de droit" pour lesquelles le juge a dit qu'il devait être présent au tribunal plutôt que chez lui.
Le procès reprendra mercredi matin.
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"J'ai essayé de la mettre à l'aise"
Louis Saha Matturie est convaincu que les accusateurs ont "tout inventé", sachant que la plaignante avait démandé à l'accompagner pour aller chercher d'autres boissons à la station-service. "Ce n'est pas comme si je lui avais sauté dessus. J'ai essayé de la mettre à l'aise. Je suis l'homme qui s'occupe de tout. Les gens me regardent et pensent que je suis le type. Je ne suis pas le gars, je suis juste l'assistant", a-t-il dit aux officiers.
La plaignante a passé "un bon moment" selon Saha Matturie
Louis Saha Matturie a poursuivi en disant que la dernière plaignante avait passé un "bon moment" dans la voiture.
Quand la police lui a dit que son téléphone avait été retiré, Matturie rappelle que la jeune femme "n'était pas piégée" et qu'elle pouvait rentrer chez elle.
"Nous avons fait l'amour, du bon sexe. Elle a tout apprécié", a-t-il dit.
"Un million de pour cent que je ne l'ai pas violée"
Interrogé par la police sur la conversation qu'il a eu avec les deux dernières plaignantes après le viol présumé, Louis Saha Matturie a expliqué qu'elles parlaient de l'alcool et qu'il les avaient incitées à rentrer à l'intérieur du manoir de Benjamin Mendy. Il a suggéré que les deux femmes voulaient avoir une "conversation de filles" loin de lui.
"Je ne savais même pas sur quoi portait la conversation. Je voulais juste m'assurer que tout le monde allait bien", a-t-il déclaré à la police. Saha Matturie pensait que les deux femmes parlaient de lui et que la dernière plaignante, qu'il aurait violé dans la voiture, était "jalouse". Il a dit aux officiers que certaines filles "font un drame" après avoir eu des rapports sexuels.
"J'ai pensé qu'elles avaient pu s'affronter car (la dixième plaignante) m'aimait bien mais j'aimais mieux (la dernière)", a-t-il dit aux policiers. Matturie a déclaré à la police qu'"un million de pour cent je ne l'ai pas violée". Matturie a déclaré aux policiers que s'il l'avait violée, il aurait eu "peur pour sa vie" et aurait immédiatement voulu rentrer chez lui.
Matturie nie les accusations de viol
Au cours de son audition, Louis Saha Matturie expliquait que les deux personnes avaient eu "une conversation normale entre adultes" et s'étaient livrés "à des jeux d'adultes normaux". Il affirme que la plaignante passait un bon moment et qu'elle n'avait pas peur.
Il a nié l'avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec lui. "Je ne ferais jamais ça. Il n'y a pas de force, absolument aucune menace. De la même façon qu'elle avait confiance en moi en boîte, de la même façon qu'elle est sur moi à l'arrière de la voiture et de la même façon qu'elle est avec moi dans la maison. Il n'y a aucune menace."
Louis Saha Matturie affirme que la plaignante voulait avoir des relations sexuelles avec lui sur le chemin du retour après avoir commencé à se toucher.
La plaignante était d'accord à "100%" pour avoir des relations sexuelles, assure Saha Matturie
Lors du trajet en voiture, Louis Saha Matturie assure qu'il était "impossible" que la plaignante dorme dans le véhicule, comme cette dernière l'avait affirmé, car le trajet ne durait que cinq à dix minutes.
Il a déclaré que la plaignante s'était "détendue" dans la voiture pendant qu'il achetait de l'alcool, ajoutant qu'elle lui avait "crié" pourquoi il prenait tant de temps.
Louis Saha Matturie a affirmé que la plaignante était consentante à "100%" pour avoir des relations sexuelles avec lui. "Il n'y a pas moyen qu'elle me dise non", a dit Saha Matturie, qui n'avait jamais connu "ce genre de situation" depuis qu'il est arrivé en Angleterre, il y a vingt ans.
Saha Matturie assure que ce n'était pas à lui de prendre le téléphone des invités
Lors de son entretien avec la police, Louis Saha Matturie a été interrogé sur la onzième plaignante, qui l'accuse de l'avoir violée dans une voiture lors d'un déplacement pour aller chercher de l'alcool pour la fête. Cette dernière avait dû remettre son téléphone avant le début de la soirée.
Une procédure qui n'est pas "inhabituelle" selon Louis Saha Matturie. "La sécurité était là. Ce n'était pas moi. Ben (Mendy) fait confiance à tout le monde." Il a insisté sur le fait que "100%" des personnes ont récupéré leur téléphone à la fin d'un tel événement.
Saha Matturie a déclaré que la "sécurité principale" était présente à la fête et que c'était à elle de demander les téléphones portables. Or, c'est lui qui a demandé aux gens de mettre leurs téléphones dans une boîte. Ce qui n'était pas son rôle.
Lecture d'un entretien de Louis Saha Matturie avec la police
La police a interrogé Louis Saha Matturie au sujet d'une fête organisée chez Benjamin Mendy en août 2021. Une fête où deux plaignantes étaient présentes.
L'accusé a reconnu qu'une vingtaine de personnes étaient présentes à cette soirée, dont Jack Grealish et des membres de la famille de Mendy, qui fêtaient un anniversaire.
Louis Saha Matturie ne se souvient d'aucunes disputes. "Tout le monde passait juste un bon moment. Je n'ai vu aucune agitation, personne n'était triste ou ne pleurait. Tout allait bien."
Le juge préside le procès à distance ce mardi
Le procès de Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie reprend ce mardi. Testé positif la semaine dernière, le juge Steven Everett s'adresse à la cour en visio après avoir été à nouveau testé positif au Covid.
Le juge malade, le procès encore ajourné
Testé positif au Covid-19 dès mardi, le juge en charge du procès de Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie continuait de présider en visio. Mais ce vendredi, Steven Everett s'est senti trop malade pour diriger les débats.
Par conséquent, le procès est ajourné selon les éléments relayés par le Manchester Evening News. La reprise est espérée lundi prochain mais rien n'est certain pour le moment.
Mendy: "Elle m'a empêché de partir et a commencé à m'embrasser"
Quant à l'accusation de viol de la quatrième plaignante en juillet 2021, Benjamin Mendy nie également dans sa déclaration faite aux policiers. Il décrit un flirt de sa part et explique qu'il souhaitait partir lorsqu'elle a déclaré vouloir se mettre en couple avec lui. "J'ai fait comprendre que je n'étais pas intéressé par une relation et je suis parti. Elle m'a empêché de partir et on a commencé à s'embrasser".
Benjamin Mendy affirme qu'elle était "volontaire et enthousiaste" lors de cette relation sexuelle consentie.
L'audience du jour a pris fin après l'audition de cette déclaration du footballeur français.
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Mendy nie avoir violé la sixième plaignante dans son sommeil
Pour la sixième plaignante, qui affirme avoir été violée pendant qu'elle dormait, Benjamin Mendy a aussi nié face aux policiers. Lors de la soirée en question, il a expliqué qu'elle et lui étaient d'accord pour avoir une relation sexuelle. Mais il affirme s'être ensuite ravisé. "Je ne voulais pas avoir de relation sexuelle pendant qu'elle avait ses règles. Le jour d'après, je me suis levé et je suis allé à l'entraînement. Je n'ai pas violé (la sixième plaignante)", a-t-il notamment déclaré, précisant avoir eu des relations sexuelles consenties avec cette plaignante par le passé.
Benjamin Mendy avait par ailleurs déclaré que la plaignante ne dormait pas et qu'elle "savait ce qu'elle faisait" malgré plusieurs verres d'alcool consommés.
Même axe de défense de Mendy face aux accusations de la dixième plaignante
Dans une autre déclaration qui avait été faite à la police, Benjamin Mendy s'expliquait sur une accusation de viol portée par la plaignante n°10 en août 2021.
Là encore, Benjamin Mendy évoque cette chambre avec le code. "Elle pouvait partir à tout moment si elle le souhaitait", dit-il encore.
Benjamin Mendy assure que cette relation sexuelle était également consentie: "On s'est ensuite reposé dans le lounge avec des amis, elle était heureuse et elle riait".
Benjamin Mendy à propos d'une plaignante: "Elle pouvait partir à tout moment"
L'audience s'est penchée sur les déclarations de Benjamin Mendy auprès de la police en novembre 2020. Le footballeur était auditionné pour des accusations de la deuxième plaignante, dénonçant un viol lors d'une soirée en octobre 2020.
L'avocat de Benjamin Mendy avait préparé une déclaration et répondu "sans commentaire" aux questions des enquêteurs.
Dans la déclaration, Benjamin Mendy déclare que la plaignante l'avait invité à "monter dans sa chambre" pour lui montrer des photos intimes. Le joueur confirme que la pièce devait s'ouvrir avec un code et pouvait être déverouillée de l'intérieur en utilisant une poignée.
"Elle pouvait partir à tout moment", a déclaré Benjamin Mendy, assurant ensuite avoir eu une relation sexuelle orale consentie avec la plaignante. "Elle ne voulait rien faire d'autre ce jour-là. J'ai dit que c'était ok. (...) Je suis choqué d'être accusé de viol. La relation sexuelle entre elle et moi était complètement consentie".
L'une des plaignantes a appelé Manchester City au lendemain des faits
Le jury apprend que la mère de la dixième plaignante a appelé la police et affirmé avoir été violée par Benjamin Mendy et Louis S. Matturie. Elle ne voulait pas déposer plainte dans un premier temps. Aucune blessure n'a été constatée lors d'un examen médical survenu peu après. Mais "cela ne confirme ou n'infirme pas les allégations", a souligné le procureur. Il est également précisé que la plaignante a appelé Manchester City à cinq reprises, au lendemain des faits supposés.
Reprise de l'audience
Avec le juge en visioconférence, car toujours isolé en raison du Covid-19, l'audience a repris ce jeudi. Dans un premier temps, des éléments et faits validés par toutes les parties ont été présentées. Il est notamment question d'un message envoyé sur Snapchat par Benjamin Mendy à l'une des plaignantes pour viol. "N'oublie pas la pilule", a-t-il écrit. "Ouais, je m'en occupe", a-t-elle répondu, selon la retranscription du Manchester Evening News.
Le juge positif au Covid-19, le procès encore ajourné
Le juge Steven Everett en charge de diriger le procès de Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie a annoncé ce mardi avoir été testé positif au Covid-19.
En accord avec les représentants de la défense et de l'accusation, le procès est ajourné jusqu'à mercredi. Il reprendra néanmoins sans le jury ni les deux co-accusés.
En attendant le retour du juge au tribunal, après guérison du Covid-19, le procès se poursuivra sur des éléments techniques.
La 13e plaignante charge Louis S. Matturie
Ce lundi, place au contre-interrogatoire de la 13eme plaignante. Elle est revenue sur audition avec la police qui avait eu lieu au mois de janvier. Elle a dit qu’elle ne souhaitait pas avoir de rapport sexuel avec Louis S. Matturie mais qu’elle a fini par accepter. Elle dit n’en avoir parlé à personne. Elle a appris plus tard que l’ami de Benjamin Mendy était accusé de viol. Elle assure avoir eu une relation sexuelle avec Louis S. Matturie même si elle avait admis n’avoir aucun souvenir lors de son audition avec la police. "C’était il y a longtemps", a-t-elle répondu lorsque l’avocat de Louis S. Matturie lui a demandé ce qu’ils s’étaient dits. "Je me souviens qu’il m’a embrassée, j’étais assise au bord du lit. (…) Il a sorti son pénis. Je pense qu’il attendait que cela se produise." Elle a ajouté que Louis S. Matturie ne tenait pas compte de son refus d’avoir un rapport sexuel. "Il ne prenait pas vraiment non pour une réponse, c'est pourquoi nous avons fini par avoir des relations sexuelles."
Le nom de Raheem Sterling s'invite dans les débats pour des propos offensants
La plaignante n°12 raconte avoir eu une altercation avec Raheem Sterling lors d'une soirée à Sheffield. L'avocate de Louis S. Matturie lui demande: "Il y a-t-il eu un incident entre vous et Raheem Sterling où il vous a traité de grosse?" La plaignante répond par l'affirmative et explique qu'une de ses amies a pris sa défense en insultant l'international anglais et en le traitant de "gnome d'un mètre vingt".
L'altercation serait la conséquence du fait que Raheem Sterling ait trébuché sur elle lors de cette même soirée. "Je n'étais pas fâchée mais confuse. Je ne vois pas comment on peut être agressif envers quelqu'un quand on trébuche sur un pied, de façon non intentionnelle", raconte la plaignante, selon la retranscription du Manchester Evening News.
L'avocate de Louis S. Matturie demande par ailleurs à la plaignante pourquoi elle a également cité le nom d'Aaron Wan-Bissaka dans son témoignage aux policiers. Réponse: "Le policier m'a demandé si je connaissais le nom de tous ceux qui étaient là, alors j'ai répondu".
La douzième plaignante entendue au tribunal, la défense cible le délai mis pour porter plainte
La douzième plaignante, qui accuse Louis S. Matturie d'agression sexuelle en 2016, a été entendue ce jeudi au tribunal pour un contre-interrogatoire. La veille, le jury avait entendu son témoignage adressé à la police durant le temps de l'enquête.
La plaignante maintient ses accusations, affirmant que l'ami de Benjamin Mendy avait tenté de l'embrasser de force et lui avait touché les parties intimes par-dessus les vêtements.
Elle explique n'avoir pas immédiatement signalé les faits à la police et admet avoir croisé Louis S. Matturie à d'autres soirées qui se sont "bien déroulées".
"J'ai toujours su que je voulais le signaler. Je n'ai jamais eu les c** de le faire, j'avais peur, j'étais gênée que cela soit arrivé", a-t-elle expliqué à la défense, qui pense que la plainte a été motivée par l'existence d'autres plaintes et qui a remis en cause l'existence de l'agression sexuelle. "Cela s'est vraiment produit", a rétorqué la victime présumée.
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Mendy encore absent
Pour le troisième jour consécutif, Benjamin Mendy, souffrant, ne s'est pas rendu au tribunal de Chester pour la suite de l'audience. Louis S. Matturie est bien présent.
L'audience est terminée, reprise jeudi
L'audience du jour s'est achevée avec la fin de la diffusion du témoignage de la plaignante n°12. Cette dernière a notamment raconté le récit d'une soirée avec Raheem Sterling et Aaron Wan-Bissaka. Il était aussi question d'une autre soirée chez Benjamin Mendy, au terme de laquelle elle avoir été "terrifiée" de se réveiller aux côtés de Louis S. Matturie, alors qu'elle pensait avoir été rejointe par une amie.
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"Je lui criais de me lâcher"
La douzième plaignante indique qu'elle travaillait dans un bar à Sheffield à cette époque. Elle raconte qu'un soir, on lui a dit qu'il y avait des "personnes très importantes", qu'elle devait "s'occuper d'elles" et "s'assurer que tout le monde allait bien", rapporte le Manchester Evening News.
"Il y avait plusieurs footballeurs, une personne était Matturie", a-t-elle déclaré à la police. Elle affirme qu'elle s'était familiarisée avec eux et qu'elle avait commencé à les rencontrer pour "se détendre". C'est devenu assez régulier", précise-t-elle.
Selon la douzième plaignante, Matturie l'a agressée sexuellement dans une maison à cette époque. Elle raconte qu'ils étaient assis sur un lit et que Matturie a ensuite essayé de l'embrasser. "Je lui ai juste dit 'qu'est-ce que tu fais ?', et il s'est mis de force sur moi. Je lui ai dit de se lever plusieurs fois, mais il ne voulait pas."
"Il m'a dit 'détends-toi, profite de la vie'. Je ne savais pas quoi faire", poursuit la victime présumée. Elle accuse Matturie de l'avoir agressée sexuellement en touchant ses parties génitales par-dessus ses vêtements.
"Je lui criais de me lâcher", raconte-t-elle dans le témoignage vidéo enregistré par la police. Matturie l'aurait finalement lâchée et et elle a ensuite pris un taxi pour rentrer chez elle.
Le témoignage de la douzième plaignante est diffusé
Le témoignage vidéo de la douzième plaignante, qui accuse Lous Saha Matturie de l'avoir agressée sexuellement en 2016, est diffusé au tribunal.
"On nous les a littéralement arrachés (les téléphones) des mains", indique une plaignante
Après avoir quitté les lieux, la connaissance de la onzième plaignante a déclaré que son amie et elle avaient trouvé "bizarre" de devoir remettre leur téléphone. "C'était comme si nous n'avions pas le choix, on nous les a littéralement arrachés des mains", a-t-elle déclaré.
La témoin raconte ensuite que, quelques jours plus tard, la onzième plaignante lui a envoyé un message et lui a dit de "chercher Benjamin Mendy sur Google". Elle a dit que c'était quand nous étions là (les accusations de viols contre Mendy, ndlr)", a déclaré la témoin dans sa déclaration.
Grealish, présent à la soirée, mettait de la "musique de p***"
La témoin raconte que Jack Greaslish, présent à cette soirée, sélectionnait de la "musique de p***" sur son téléphone et la jouait sur une enceinte. Elle affirme que le joueur de Manchester City lui a dit de venir et de choisir une piste.
"Il était vraiment affectueux et n'arrêtait pas de dire à quel point j'étais belle", déclare la témoin, qui est ensuite partie dans la cuisine. Selon elle, "une atmosphère vraiment bizarre", régnait dans cette maison.
Place au récit d'une connaissance de la onzième plaignante
La deuxième déclaration lue devant les jurés provient d'une femme qui a rencontré la onzième plaignante lors d'une soirée dans les toilettes d'une discothèque de Manchester. Plus tard, elle a été invitée à aller chez Benjamin Mendy.
Vers 3h30 du matin, un "noir" a dit "bon, allons-y" et ils sont montés dans un mini-bus noir. La connaissance de la onzième plaignante indique que le trajet en taxi a duré environ une heure et qu'ils sont arrivés dans une "maison massive" avec "des tas de voitures sur le chemin".
À leur arrivée, on leur a dit de placer leurs téléphones dans une "grande boîte en carton" qui contenait déjà de nombreux téléphones.
"La maison était comme un chantier de construction, a-t-elle déclaré. Tout le monde semblait très ivre. C'était comme si la fête avait eu lieu et nous sommes arrivés en retard."
"Elle a dit qu'il aurait pu la tuer"
La onzième plaignante a indiqué à son amie que l'homme s'était arrêté sur un "chemin de campagne sombre" et qu'elle avait "vraiment peur".
La victime présumée a ensuite assuré que l'homme lui était grimpé dessus puis l'avait violée. "Elle a dit qu'elle avait peur et que pour tout ce qu'elle savait, il aurait pu la tuer", indique son amie dans la déclaration.
Le témoignage d'une amie de la onzième plaignante est entendu
Le témoignage d'une amie de la onzième plaignante, qui accuse Louis Saha Matturie de viol en 2021, est lu devant les jurés. Au lendemain d'une soirée, la victime présumée l'a appelée et lui a dit que "quelque chose de grave lui était arrivé la nuit dernière".
Elle lui a raconté qu'elle avait été en boîte de nuit avec les footballeurs Jack Grealish et Benjamin Mendy et qu'ils avaient été invités à revenir chez M. Mendy. Après son arrivée au domicile du champion du monde 2018, un homme lui a proposé de lui acheter de l'alcool.
Selon le témoginage de son ami, la onzième plaignante n'a pas nommé l'homme, mais elle l'a décrit comme étant un homme noir et "pas beau".
Nouvelle journée d'audience
Comme mardi, Benjamin Mendy est absent. Malade, le joueur français suivra une nouvelle fois l'audience en visio. Le co-accusé, Louis Saha Matturie, est en revanche bien présent.
Fin de la journée d'audience
Pour conclure cette journée d'audience au tribunal de Chester, l'avocate de Louis Saha Matturie a contre-attaqué en assurant que la 11e plaignante avait fortement bu de l'alcool avant d'avoir une relation consentie avec son client.
Ce à quoi la jeune femme a répondu: "Je sais ce qu'est le consentement, ce qu'il a fait dans cette voiture ce n'est pas ça le consentement."
Pas d'accord avec la 10e plaignante
Questionnée par Lisa Wilding l'avocate de Louis Saha Matturie, la 11e plaignante a nié s'être mis d'accord avec son amie, la 10e plaignante, pour soutenir les accusations de l'autre.
"Je ne lui ai littéralement pas parlé pendant des mois et des mois et des mois", a même lâché la 11e victime présumée au tribunal.
"Il a une petite amie ou pas", des sms troublants sur Grealish
Toujours lors de son contre-interrogatoire, la 11e plaignate a ensuite été questionnée par l'avocate de Louis Saha Matturie sur les messages qu'elle a échangé avec une amie.
Via un sms elle a indiqué à son amie avoir couché avec Jack Grealish même si "elle ne souvient pas pourquoi elle avait écrit cela".
Dans la suite de cet échange, l'amie de la 11e plaignante lui a demandé si Jack Grealish avait une petite copine. La réponse a fusé, accompagné d'un émoji triste: "Oui, il a une petite amie".
Un moment intime avec Mendy mais pas de relation sexuelle
Après avoir couché avec Jack Grealish selon ses mots, la 11e plaignante a également partagé le lit de Benjamin Mendy. Si elle n'accuse pas le Français de quoique ce soit d'illégal, elle a expliqué ne pas avoir eu de relation sexuelle avec lui mais "une activité sexuelle".
Une affirmation qu'elle n'avait pas alors confié à la police lors de sa première audition: "Je ne veux pas être jugée là-dessus, s'est défendue la jeune femme. Cela ne semble pas bien, non."
Une relation sexuelle consentie avec Grealish
Si elle a assuré ne pas se souvenir de la pièce où elle aurait couché avec lui, la jeune femme est certaine d'avoir eu une relation consentie avec Jack Grealish.
"Je ne me souviens pas de tout ce qu'il s'est passé, a indiqué la 11e plaignante lors de son contre-interrogatoire. Mais je suis sûre que nous avons eu une relation, je me souviens que quelque chose s'est produit."
La 11e plaignante a embrassé Grealish
La plaignante a ensuite raconté la suite de sa soirée en justifiant pourquoi elle n'avait pas parlé de Jack Grealish lors de son audition auprès de la police: "Je ne pensais pas que c'était pertinent à ce moment-là".
La jeune femme a enchaîné en disant qu'elle avait embrassé l'ailier de Manchester City lors de cette soirée.
La plaignante explique avoir passé du temps avec Grealish
Egalement présent lors de cette soirée en boîte puis au domicile de Benjamin Mendy, Jack Grealish se retrouve impliqué dans cette affaire.
Après le viol supposé par Louis Saha Matturie, la 11e plaignante a expliqué avoir eu une relation consentie avec un individu noir puis avoir passé du temps à discuter avec Jack Grealish sur un canapé dans la maison de Benjamin Mendy.
La plaignante nie avoir une relation consentie avec Louis Saha Matturie
Malgré une grande proximité physique avec Louis Saha Matturie pendant la soirée, la 11e plaignante a nié avoir eu une relation sexuelle consentie avec l'accusé lors de leur trajet en voiture.
L'avocate de l'Anglais a assuré le contraire mais la jeune a démenti avoir pratiqué un acte sexuel avec lui dans la véhicule.
La plaignante ne se souvient plus de ses discussions avec Saha Matturie
L'avocate de Louis Saha Matturie questionne la plaignante sur le déroulé de leur trajet en commun jusqu'au magasin pour acheter de l'alcool. Moment où le viol se serait déroulé.
La jeune femme explique s'être assoupie dans la voiture et ne plus vraiment se souvenir de ce dont ils ont discuté tous les deux: "Non je n'ai aucun souvenir de notre conversation quand nous sommes retournés dans la voiture."
La plaignante accusée d'avoir flirté avec Louis Saha Matturie
Relancée par l'avocate de Louis Saha Matturie, Lisa Wilding, la 11e plaigante de ce procès a assuré ne pas avoir flirté avec l'accusé lors de la soirée dans une boîte de Manchester.
"Je ne dirais pas cela car il a le double de mon âge", a notamment lâché la jeune femme. Et de préciser sur une éventuelle attaction sexuelle: "Absolument pas".
Place au contre-interrogatoire
Après le témoignage de la 11e plaignante et la diffusion d'images de vidéosurveillance, l'avocate de Louis Saha Matturie commence le contre-interrogatoire.
L'avocate rappelle notamment certains événements de la soirée passée auparavant dans une boîte de Manchester en compagnie notamment de Benjamin Mendy et Jack Grealish.
Quand on lui demande si elle était excitée de faire la fête avec des footballeurs, la jeune femme a répondu: "Je ne dirais pas excitée, non."
"Je voulais juste sortir de la voiture"
Les images de vidéosurveillance diffusées montre la jeune femme monter dans le véhicule avec Louis Saha Matturie. La plaignante assure avoir demandé à plusieurs reprises à sortir.
"Je voulais juste sortir de la voiture", a-t-elle déclaré au tribunal lors de leur retour après avoir été acheter de l'alcool. A leur retour et devant la maison de Benjamin Mendy, elle a fait un câlin à la 10e plaignante, son amie, qui était aussi là ce soir-là chez le Français.
Des images de la vidéo surveillance visionnées pour la 11e plaignante
Benjamin Mendy continue d'assister à son procès en visio. Loin de la salle d'audience, le Français entend donc le témoignage de la onzième plaignante qui accuse Louis Saha Matturie de viol.
Les personnes présentes au tribunal visionnent des images d'une caméra de surveillance du domicile du joueur français quelques heures avant l'incident supposé. La plaignante assure que l'ami de Benjamin Mendy l'a violée lorsqu'ils ont pris une voiture pour aller acheter de l'alcool dans un magasin.
Malade, Mendy a quitté le tribunal
Benjamin Mendy ne se "sentait pas très bien" et est rentré chez lui, rapporte le Manchester Evening News. Le champion du monde 2018 va passer un test Covid-19 et suivra les débats, qui se poursuivent normalement, par liaison vidéo depuis son domicile.
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C'est fini pour ce lundi
Le procès se poursuivra mardi matin.
La plaignante a demandé le numéro de Jack Grealish
La dixième plaignante a demandé le numéro de Jack Grealish, qui a été aperçu avec la onzième plaignante. Louis Saha Matturie a expliqué qu'il ne pouvait pas lui donner.
"Jack Grealish est tellement sexy, il t'a fait des clins d'œil toute la nuit, te disant à quel point tu étais belle, mais tu n'as pas couché avec lui parce que tu n'es pas facile, mais tu as été invitée à sortir avec eux toute la semaine prochaine", a écrit la plaignante dans une discussion de groupes.
Cette dernière affirme également qu'elle n'était pas proche de deux filles aperçues aux côtés de Jack Grealish au cours de la soirée.
Le témoignage de la dixième plaignante reprend
La plaignante assure avoir été violée deux fois par Benjamin Mendy et Louis Saha Matturie. "Je n'ai rien dit parce que j'avais peur, parce que ça s'était déjà produit avant aussi. J'ai vraiment été gelé à ce moment-là. J'ai été choqué. Je ne pensais pas que cela arriverait une fois, encore moins deux."
Lors de cette soirée, la plaignante s'est vu confisquer son téléphone. Elle n'avait pas d'argent pour payer un taxi. "Je voulais juste rentrer chez moi. J'avais peur de lui. Je ne voulais pas de relations sexuelles et je n'y ai pas consenti", raconte-t-elle. À contre-coeur, elle a alors suivi Louis Saha Matturie car elle "ne voulait pas le contrarier".
Une pause avant la suite du témoignage de la dixième plaignante
Au terme de ce récapitulatif des preuves, le juge a prononcé une courte pause avant de poursuivre par la suite du témoignage de la dixième plaignante.
Le juge va faire "un bref récapitulatif" du procès en cours
En raison de l'interruption du procès durant près de deux semaines, le juge, Steven Everett, a indiqué aux jurés qu'il allait faire un "bref récapitulatif" du procès en cours. Il a également déclaré que 10 des 13 plaignantes ont été entendues jusqu'à présent.
Le Covid-19 perturbe le procès
Le procès du joueur de Manchester City a été suspendu pendant deux semaines. Les débats ont été repoussés jusqu'à ce lundi, le 17 octobre, en raison de deux cas de Covid-19 chez les jurés. La semaine dernière, une pause était déjà prévue avant les perturbations liées au coronavirus.
Le procès de Benjamin Mendy reprend ce lundi
Après deux semaines de pause, le procès de Benjamin Mendy reprend le 17 octobre. L'international français est jugé au tribunal de Chester depuis début août. Ce dernier nie sept viols, une tentative de viol et une agression sexuelle qu'il aurait commis sur sept plaignantes. De son côté, Louis Saha Matturie nie six viols et trois agressions sexuelles, des allégations qui concernent sept plaignantes.
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