UFC: "Il a arrêté le combat à temps", Imavov approuve la décision de l’arbitre, sifflé par le public après le TKO face à Cannonier

Fin de soirée difficile pour Jason Herzog. L’arbitre de l’UFC Fight Night s’est mis le public à dos samedi à Louisville lors du main event opposant Nassourdine Imavov à Jared Cannonier. On dispute la 4e reprise lorsque le Français prend le dessus sur l’Américain, contraint, pour esquiver les coups, de montrer son dos, ce qui peut être considéré comme un refus de combattre en MMA. Un assaut fatal pour le 4e prétendant des -84kg, déclaré vaincu par TKO.
Une décision qui ne passe pas pour les fans. Entre les sifflets et les "USA ! USA !" scandés par le public, Jason Herzog passe un mauvais moment même si son choix est approuvé et défendu par Nassourdine Imavov: "Il a arrêté le combat, c’est son boulot et c’est ce qu’il a fait", a lâché le "Sniper" dans la cage. "Je pense qu’il a arrêté le combat à temps." Quelques minutes plus tard, un peu plus détendu au micro de RMC Sport 2, le combattant français a assuré, en souriant, que "tout était sous contrôle."
>> Abonnez-vous à RMC Sport 2 pour ne rien manquer de l'UFC
"Je voyais les coups arriver, il ne m’a pas fait mal"
En dépit d’un premier round à l’avantage de Jared Cannonier, Imavov a respecté son plan de bataille: "On a commencé un peu lentement au début, c’était dans le plan", a-t-il confirmé. "On s’adapte sur les cinq rounds. J’ai beaucoup plus d’expérience et le plan était de commencer doucement et d’accélérer au milieu du combat." Et The Sniper de poursuivre le débriefing de son combat: "Je voulais vraiment finir le combat. On savait qu’il était bon en finition et qu’il n’allait pas se laisser faire. Le game plan était de ne pas gaspiller trop d’énergie au sol, ni en clinch. J’essayais de rester frais sur les sorties et sur les bras pour pouvoir finir le combat."
S’il reconnait que Jared Cannonier lui a donné du fil à retordre ("ça se sentait qu’il avait énormément d’expérience et de force"), Imavov n’a jamais douté: "Je maitrisais le combat. Je voyais les coups arriver. Il ne m’a pas sonné, il ne m’a pas fait mal. J’étais confiant du début à la fin", conclut-il, comblé par la victoire et heureux de pouvoir souffler une semaine, dans le sud de la France, auprès de sa famille.