Masters 1000 (Monte-Carlo): "Je préfère être propre", l'amour très modéré de Medvedev pour la terre battue

Avec Daniil Medvedev, on ne s’ennuie jamais en conférence de presse. Après une période faste sur dur où il a remporté quatre titres (Rotterdam, Doha, Dubaï et Miami), le Russe aborde la saison sur terre battue sans grand entrain. Il déteste notamment les inconvénients ménagers de cette surface.
"Est-ce qu'il y a des joueurs qui aiment vraiment être sale après la terre battue ? Je ne sais pas. Moi je n’aime pas. Je préfère être propre. Je ne peux pas mentir, avoue-t-il. J'aime mieux les surfaces dures. Après c'est normal qu'il y ait de la terre battue sur le circuit. Je comprends que ça doit être diversifié. Je trouve ça très bien. Il faut que je fasse mon max."
Un dernier carré en Principauté en 2019
Revenu tardivement de Floride, il n’a que quelques séances d’entraînement sur l’ocre. "Dimanche, j’ai joué avec Holger Rune, racontait-il. Il a fait quatre services corrects, quatre faux rebonds. Je ne comprends pas ! Je trouve pas ça normal sur un terrain de tennis. Il y en a qui aiment, moi non." Daniil Medvedev bluffe peut-être, car il a atteint les demi-finales sur le Rocher en 2019, en écartant… Stefanos Tsitsipas et Novak Djokovic.
"À Roland-Garros 2021, quand je fais un quart de finale, je me sentais vraiment bien ces deux semaines là. Mais contre Tsitsipas, c'était dur. C'est sa surface préférée. Mais je sais que je peux bien jouer. Je suis capable. Et peut-être avoir un titre sur terre battue, qui sait ?" À Monte-Carlo, il entamera son parcours mercredi face au gagnant du match opposant l’Italien Lorenzo Sonego à Ugo Humbert, sorti des qualifications.