Roland-Garros: le doute plane autour de Nadal et de sa présence l'an prochain

Un match pour la postérité. Un de plus. Rafael Nadal a écrit une nouvelle page de sa légende mercredi soir à Roland-Garros. Au terme d’un duel monumental, l’Espagnol s’est imposé en quart de finale face à Novak Djokovic (6-3, 4-6, 6-2, 7-6). Programmée en night session, la rencontre s’est conclue très tard, vers 1h20 du matin. Après un affrontement dantesque de 4h12, qui a ravi les spectateurs du court Philippe-Chatrier, les fans de tennis et les amateurs de sport en général, l’Espagnol est venu à bout du n°1 mondial. Malmené dans le quatrième set, il a réussi une petite remontada pour se hisser dans le dernier carré du tournoi.
"C’est toujours un beau défi de jouer contre Novak. Je suis très content de ce match contre l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, a expliqué Nadal après son festival. C’est très important pour moi de jouer ici. C’est l’endroit le plus important de ma carrière. Je ressens beaucoup d’amour envers moi dans ce tournoi." Un tournoi que le gaucher de Manacor a déjà remporté à 13 reprises (record historique). Et qu’il dispute pour la dernière fois?
"A dans deux jours, c’est tout ce que je peux dire"
Consultante pour Prime Video, Marion Bartoli lui a demandé s’il serait encore à Roland-Garros l’an prochain. "A dans deux jours, c’est ce que je peux dire", a répondu Nadal en référence à sa demi-finale contre Alexander Zverev, tombeur de Carlos Alcaraz. Un match prévu vendredi, le jour de son 36e anniversaire, lors duquel il espère s’offrir une nouvelle finale sur la terre ocre de la porte d'Auteuil. A condition de parvenir à enchaîner après son explication au sommet avec Djokovic.
"Mon niveau de jeu me surprend, mais ce tournoi est spécial, il a quelque chose d'unique. J'ai pu atteindre un niveau que je n'avais pas eu ces derniers mois. Maintenant, il faut le maintenir", a rappelé Nadal, qui doit composer avec une gêne au pied gauche depuis le début de la quinzaine à Paris.