Söderling voit Nadal gagner Roland-Garros encore "deux ou trois fois"

- - -
Robin Söderling, finaliste à Roland en 2009 et 2010, est présent Porte d’Auteuil ! Vainqueur surprise de Nadal en 8e de finale de l’édition 2009 - d’ailleurs le Suédois "attend toujours que Federer le remercie" -, l’ancien n°4 mondial ne vient pas hanter le tournoi de l’Espagnol (une apparition sur le court pendant le match contre Schwartzman pourrait-elle déstabiliser le n°1 ?)
Officiellement retraité des courts, après une mononucléose et de multiples retours avortés, il entraîne depuis un an un jeune Suédois, Elias Ymer, 22 ans et 122e mondial (battu au 2e tour par Fognini après être sorti des qualifications). Très demandé par la presse, puisqu’il est le seul avec Djokovic en 2015 à avoir battu Nadal à Roland, Robin Söderling a tenu une conférence de presse pour évoquer son actualité… et celle de Nadal !
"Par rapport à mon époque, il a amélioré son revers"
Le Suédois a bien entendu regardé le début du quart de finale hier… "Schwartzman a été très agressif dans le 1er set et rien n’est impossible, témoigne-t-il, mais Rafa est encore le favori, il a de grandes chances de gagner le tournoi une 11e fois. Il a l’air d’avoir encore plus faim, il n’a pas perdu sa motivation, c’est fantastique à voir. Par rapport à mon époque, il a amélioré son revers, rien ne l’empêchera de gagner le tournoi encore deux ou trois fois à l’avenir". Coach Söderling glisse quand même quelques conseils à l’Argentin : "Je lui dirai de jouer comme au premier set, d’être très agressif, il faut qu’il montre sur le court qu’il est là pour gagner".
A travers sa propre marque, RS, Robin Söderling propose des balles de tennis. Elles ont été utilisées aux tournois de Memphis et Stockholm l’an dernier. "C’est bien d’être encore dans le monde du tennis, je voulais rester d’une manière ou d’une autre", explique le Suédois. Sa petite entreprise offre aussi des cordages, des grips, et quelques accessoires. Mais son activité principale reste son nouveau métier d’entraîneur. Robin se dit "heureux de jouer pour le plaisir, sans pression". Si les débuts étaient difficiles, quand il est sur le circuit aux côtés d’Elias, le jeune retraité de 33 ans croise d’anciens adversaires, qui n’ont pas raccroché, et lit le stress sur leurs visages avant les matches : "Je me dis que c’est une vie difficile, il n’y a pas que du positif, et parfois je me dis que c’est mieux pour moi de ne pas être obligé de me lever à 8h pour aller m’entraîner". A l’avenir, il pense participer au Tournoi des Légendes, et attend de retrouver une meilleure forme.
VIDÉO. Retour sur l'élimination de Caroline Garcia, dernière Française en lice