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Tennis: des cadres de la FFT déposent plainte pour détournement de biens publics et corruption au sein de la Fédération

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INFO RMC SPORT. En fin de semaine dernière, des cadres de la Fédération française de tennis ont porté plainte pour détournement de biens publics et corruption au sein de la FFT.

Depuis la publication de l'enquête RMC Sport révélant un climat de "malaise permanent" au sein de la FFT, une vague de départs sans précédent et des largesses budgétaires de la part du président Gilles Moretton et de son équipe, les sujets de la gestion financière et des méthodes de management sont revenus dans plusieurs réunions ces dernières semaines.

Un manque de transparence déploré depuis de nombreux mois par certains dirigeants qui a donc poussé plusieurs cadres de la Fédération française de tennis à porter plainte pour détournement de biens publics et corruption, a confirmé le Parquet national financier à RMC. Une plainte actuellement à l'étude. Contacté par RMC Sport, l'avocat des plaignants n'a pas souhaité communiquer.

Une ambiance de "malaise permanent" depuis l'élection de Moretton en 2021

Depuis l'élection de Moretton à la tête de la FFT début 2021, un climat toxique, une ambiance de "malaise permanent" règnent au sein de l'instance, théâtre d'une importante vague de départs. Selon les informations de RMC Sport, ils se chiffrent à 130 en deux ans sur 400 salariés (contre 37 lors de la première année de la mandature Giudicelli, élu en 2017).

Le phénomène s‘est accéléré depuis l’arrivée de la nouvelle directrice générale Caroline Flaissier dont une des missions est "de faire le ménage", nous a récemment confié un ancien cadre fédéral. Beaucoup ont été des départs négociés, d'autres dans des circonstances plus alertantes (ayant eu lieu durant des arrêts-maladie, ce qui est interdit par le code du travail, une enquête interne est en cours).

Des cadres de la FFT dénoncent également des réunions où "certains dirigeants subissent des humiliations en public, voire même un langage insultant", et nous ont récemmen décrits "un président qui refuse tout débat après ses interventions". Des largesses budgétaires et des missions généreusement accordées  sont également pointées du doigt.

Anthony Rech et Nicolas Pelletier