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Volley : "VNL, Mondial… on a le vivier pour gagner", affirme Ngapeth

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EXCLUSIVITE RMC SPORT - Invités du live Twitch RMC SPORT, les joueurs de l’équipe de France, Earvin Ngapeth et Barthélémy Chinenyeze, ont évoqué la saison des Bleus qui débutent ce jeudi 9 juin la première phase de la Volleyball Nations League (VNL), l’ancienne Ligue Mondiale, au Canada contre les champions d'Europe italiens.

Earvin dans quel était d’esprit êtes-vous avec le début de la VNL avec un nouveau sélectionneur, Andrea Giani ?

La situation était complexe avec le départ subit du précédent sélectionneur, Bernardinho. Tous, joueurs et fédération, on a été pris de cours pour trouver un coach. C’est mon coach à Modène, Andrea Giani, qui a été choisi. Pour en avoir discuté entre nous, on pense que c’était le meilleur choix. J’ai décidé de faire toute la VNL car c’était compliqué pour Giani d’arriver comme ça, très vite, pour sa première compétition. Je le fais pour l’aider à prendre ses marques. S’il a besoin de moi, je suis là, quand il ne connaît personne.

Vous avez toujours envie d’aller chercher les titres après l’or olympique ?

Barthélémy Chinenyeze : Oui, on a encore soif. C’est l’équipe de France et on a envie de tout gagner avec les Bleus. Dans le haut niveau, le plus dur c’est de rester tout en haut et de continuer à gagner des titres. On repart, comme si rien n’avait changé … bon, ou presque.

Pour coach Giani, la VNL c’est l’occasion de découvrir les Bleus ou son objectif est de la gagner ?

Earvin Ngapeth : C’est le même discours que Bernardinho, ça n’a pas changé. On est champion olympique. On a un statut. Il faut l’assumer. En tant que champion olympique, on doit être sur tous les podiums lors de toutes les compétitions. On doit faire la finale. Cette VNL est super importante pour le groupe, le staff et le coach. C’est la meilleure préparation pour le Mondial en septembre prochain. Et on ne choisit pas plutôt la VNL que le Mondial, ou inversement. Les deux vont ensemble. Et on plus, on a une chose qu’on n’avait pas auparavant : on a un vivier de joueurs qui nous permet de nous reposer lors de certaines séquences, pour gagner. Le groupe France peut faire la VNL à fond pour performer ensuite au Mondial. C’est ce qui nous manquait il y a quelques années. On peut aller chercher un résultat dans ces deux compétitions internationales de l’année 2022.

L’équipe de France masculine a tout gagné. Il ne manque que l’or dans un Championnat du monde. C’est un objectif supplémentaire pour septembre ?

C’est clair qu’il manque à notre génération cette médaille d’or dans le Mondial, en Slovénie en septembre. Mais on pense d’abord à cette VNL avec ces 3 phases au Canada, aux Philippines puis au Japon avec un hypothétique Final Four en Italie. Ce calendrier n’a aucun sens mais on va jouer.

Morgan Besa