Tour de France (19e étape): Pogacar assomme les Visma et s'offre le Tour

EN RÉSUMÉ
- Les favoris se sont expliqué dans cette étape de 144 km avec 3 cols à plus de 2.000m.
- Les Visma Lease a Bike de Vingegaard ont placé des coureurs dans l'échappée
- En bas du dernier col, Jorgenson part pour aller gagner l'étape
- Mais Pogacar ne l'entendait pas comme ça et est allé chercher l'Américain et écraser un peu plus le Tour.
"Je suis vraiment content d'en faire partie", Sivakov salue le travail de toute l'équipe UAE
Pavel Sivakov (UAE): "Le boulot est fait, on est toujours contents de gagner, c'est encore une très bonne journée pour nous. Maintenant on est dans une très bonne position, il va juste falloir franchir la ligne à Nice. Le cyclisme est un sport dangereux, on ne sait jamais. Tant que la ligne n'est pas franchie, on ne va pas dire que c'est gagner mais on est dans une position très confortable. Il y a beaucoup de joie dans l'équipe ce soir mais honnêtement il y avait de la joie dès le départ. On a eu une super ambiance dans l'équipe, ça se ressent aussi dans la course. On a un super groupe, on s'entend super bien. Je profite énormément de ce Tour avec l'équipe, je suis vraiment content d'en faire partie."
"Il fallait imprimer un tempo, on voulait jouer l'étape aujourd'hui. On a passé pas mal de temps en stage, ça nous tenait à coeur de gagner à Isola. On connaissait très bien la région, on avait fait la reconnaissance de l'étape aussi."
"Ce qui m'impressionne chez Pogacar? La facilité. Son flow sur le vélo et en dehors... même si on prend en dehors de la performance, la manière dont il flotte dans le peloton, c'est vraiment un coureur à part."
Matxin Fernandez: "C'est le meilleur coureur que j'ai vu de ma carrière"
Matxin Fernandez (UAE): "Aujourd'hui, l'objectif de l'équipe était de travailler pour Tadej, pour essayer de gagner l'étape. C'est le meilleur coureur en ce moment sur le Tour de France. Aujourd'hui on en voulait plus, on voulait essayer de gagner l'étape, c'était le plan. La Visma s'est battue mais Tadej était au dessus de Jorgenson. On a démarré l'étape en ayant en tête de gagner l'étape."
"Si on a gagné le Tour? Non non, il reste encore deux jours."
"C'est le meilleur Tadej Pogacar et le meilleur coureur que j'ai vu de ma carrière. On a accentué l'écart avec les concurrents, c'est parfait à ce moment-là mais il reste deux étapes, dont une très compliquée. Il faut continuer à nous battre."
Pour Vasseur, Pogacar est "au sommet de son art"
Cédric Vasseur (Cofidis) à propos des performances de Pogacar: "Sur l'étape la plus dure du Tour, ce n'est pas surprenant de voir le maillot jaune s'imposer, c'est l'homme le plus fort du Tour, il doit aussi respecter le travail de ses coéquipiers, de son staff, des sponsors. Quand on peut gagner, on ne fait pas de cadeau dans le cyclisme. Aujourd'hui, on a quasiment le classement du Tour. Le match sera sûrement pour la deuxième place entre Evenepoel et Vingegaard. On a vu beaucoup d'émotion chez Vingegaard à l'arrivée, je pense qu'il a compris que c'était fini. Quand on a vu Pogacar attaquer, on a compris très vite que ce serait dur de lui résister."
"Cela ne doit pas être surprenant, pour le grand public, de voir le maillot jaune s'imposer sur l'étape la plus dure car c'est censé être l'homme le plus fort. Aujourd'hui, il n'y a pas de tactique, c'est vraiment à la pédale. Celui qui est surpris de voir gagner Pogacar aujourd'hui, c'est qu'il n'a pas beaucoup suivi le cyclisme ces derniers temps ou le Tour. Il est au sommet de son art. Je pense aussi qu'il a envie d'entrer dans l'histoire. Cela fait depuis Pantani que personne n'a fait le doublé Giro-Tour de France. Il va marquer de son empreinte la saison 2024."
"Pour nous, c'est un peu désespérant parce qu'on sait que quand on a un Pogacar au départ, aller dans les échappées, ce n'est pas payant. Carapaz, Jorgenson, Yates ont essayé... On doit essayer de gérer la course d'une manière différente, avec peut-être des étapes... là c'est plus vers les organisateurs qu'il faut se tourner, en leur disant que s'ils veulent donner plus de chances à d'autres coureurs, il faut peut-être essayer de faire des étapes plus pour les autres. Sur une étape comme aujourd'hui, la hiérarchie est respectée. Mais c'est aussi un honneur, pour les organisateurs, de voir le maillot jaune gagner. On a vu Merckx, Hinault, Lemond, Hindurain, tous les grands se sont imposés, Vingegaard aussi quand il était en jaune. Un grand coup de chapeau à Pogacar et à son équipe, qui a aussi une grande part de responsabilité et c'est probablement pour ça qu'il va gagner l'étape. Parce qu'il voit que ses équipiers travaillent toute la journée, c'est la moindre des choses de récompenser le travail en allant gagner l'étape. On risque d'assister au même scénario demain."
Vasseur parle de la stratégie de Martin sur les deux dernières étapes
Cédric Vasseur (Cofidis): "C'était l'étape reine, une étape dantesque. Le sommet du Tour, plus de 2.800m à la Bonette... sur des étapes comme ça, il n'y a pas de surprise, la hiérarchie est respectée, chacun est à sa place. Guillaume fait un super Tour, il s'est battu, il termine dans le top 20, conserve sa place de premier Français. Echappé hier, aujourd'hui... et encore demain. On a deux objectifs qui nous tiennent à coeur: faire du mieux possible avec Bryan pour le maillot vert, chapeau à lui encore aujourd'hui ; et essayer de positionner Guillaume dans les meilleures places parce qu'on sait que le chrono de Monaco à Nice va être difficile. Mais un dernier chrono sur le Tour est toujours plus à l'avantage de Guillaume qu'un premier chrono parce que c'est la récupération qui compte. C'est un chrono dur, il y a la Turbie à monter, la descente sur Nice. Demain on va essayer."
Gianetti: "Il fallait un très grand Pogacar"
Mauro Gianetti: "C'est extraordinaire. Tadej a finalisé un boulot d'équipe avec une action de champion. Jorgenson a fait vraiment une très bonne étape, il était vraiment très costaud, chapeau à lui parce qu'il a roulé toute la journée devant et il s'est fait rattraper juste à la fin. Il fallait un très grand Pogacar pour le priver de la victoire. Tadej, c'est immense ce qu'il a fait, c'est incroyable. Jonas n'est probablement pas dans une condition idéale. C'est un peucomme Tadej l'année passée, il a un peu de fatigue et de la difficulté à récupérer des efforts. Tadej est en super condition, il est bien, c'est fantastique."
"C'est l'étape du Tour. Tout le monde l'attendait depuis qu'on a vu le parcours au mois d'octobre. Tous les grands champions rêvaient de gagner cette étape. Tadej aime gagner, il la voulait cette étape. On n'a pas roulé trop à fond, on a pris quelques risques de ne pas gagner l'étape car l'important, c'est quand même le maillot jaune. Mais quand il a vu que Jonas n'était pas super, il a dit 'j'y vais aussi pour l'étape'. On court pour gagner. On a vu que Jonas courait peut-être plus pour ne pas perdre la deuxième place car il restait dans la roue de Remco."
"Il reste deux étapes, il faut rester calme mais on s'approche de ce dont on avait rêvé cet hiver. Le doublé avec le Giro ? On en parlera dimanche. Une revanche par rapport à l'an passé? Non. Il y a un respect énorme mais une envie de se battre."
Evenepoel: "Peut-être que Jonas et moi, on est sur le même niveau"
Remco Evenepoel: "Vingegaard qui n'arrive pas à suivre? Bah il m'a suivi non?! Moi non plus je n'ai pas pu suivre Tadej. Peut-être que Jonas et moi, on est sur le même niveau. Tadej est juste un niveau au dessus de tout le monde, mais je donne le maximum pour la troisième place. J'ai pris un peu de temps sur Almeida, c'est bon, c'est clair. Rester en dehors des problèmes demain. Et dimanche, encore une grosse étape pour moi."
Pogacar: "Demain je veux profiter"
Pogacar: "On verra bien où est la limite. Pour moi, c'est un très bon Tour. Aujourd'hui, j'étais à la limite pour rattraper Matteo Jorgenson, mais j'ai réussi à le rattraper. J'ai un bon écart au classement général, mais il reste encore deux jours difficile. Demain, je connais toutes les routes, je veux profiter. On a tout sous contrôle comme on voulait et espérons que tout reste comme ça."
Pogacar: "avec son vélo aéro, une attaque de Vingegaard, ça aurait été fou à voir"
Pogacar: "c'était un grand écart en bas de la montée d'Isola 2000, mais Adam Yates m'a bien rapproché. Mais un mois avant le Tour on savait déjà où attaquer dans cette montée. Oui, Vingegaard aurait pu attaquer dans la Bonette, ca aurait été fou à voir, il avait son vélo aéro avec un seul plateau, mais finalement il est resté avec nous. Je voulais créer le plus grand écart possible avec Jonas Vingegaard derrière."
Le grupetto maillot vert arrive maintenant
40 minutes de retard, à 8 minutes des délais. Arnaud de Lie vient de passer la ligne, le visage très marqué, ils ne se sont pas amusés, derrrière.
Andrej Hauptmann, directeur sportif de l'équipe UAE ne se réjouit pas trop vite
"Félicitations à toute l’équipe. Aujourd’hui, notre premier but était de garder le maillot, de rester à notre rythme et de ne pas perdre trop de monde sur la Bonette, et ensuite, dans la dernière montée, avec Soler, Adam Yates puis Tadej.... Un travail parfait mais il reste encore deux jours.
C’est le Tour de France, quand vous avez de bonnes jambes, il faut mettre du temps, pare que vous ne savez pas comment ça va se passer après.
"Je ne suis pas bien placé pour comparer avec les grands coureurs, mais dans la voiture, ça, allait très vite."
"On sait que Tadej est dans une très bonne forme. On pensait que Vingegaard serait plus proche mais c’est comme ça. "
Terrible moment pour Vingegaard
Belle solidarité des Visma dans la défaite
C'est dans ces moments là que c'est important d'être une équipe.
Pogacar a près de 5 minutes d'avance au général
Il reste deux étapes, dont un contre -la-montre, autant dire que seule une chute pourrait le priver de la victoire.
Terrrible les larmes de Vingegaard
On imagine tout ce qui lui passe par la tête, ces jours terribles depuis son accident en avril.
1'44 de retard pour Evenepoel et Vingegaard
Ils se serrent la main à l'arrivée, et reconnaissent implicitement la victoire de Pogacar.
La victoire d'étape pour Pogacar, qui a quasiment gagné le Tour
Il a assommé les Visma, il a assommé Jorgenson, il a assommé Vingegaard, Tadej Pogacar va chercher le Tour de France 2024 a une vitesse supersonique.
1.5 km: 1'30 d'avance sur Vingegaard et Remco
Il est là pour imposer sa patte. Sa marque sur le Tour de France, cette fois c'est sûr, Pogacar va remporter le Tour de France 2024 avec le maximum de victoires d'étape.
2 km: Pogacar est en train de reprendre Jorgenson
Et il l'attaque sans aucune pitié. Il lui a pas laissé un atome d'espoir. C'est clairement un message à la Visma.
2.9 km: Pogacar a rattrapé Yates
Et l'Anglais en profite pour accrocher la roue du maillot jaune. Et évidemment, il craque assez vite.
3.3 km: Ca y est Carapaz lâché, prochaine victime, Yates
Et Jorgenson est en train de souffrir et perdre du temps.
3.5 km: Pogacar revient sur Carapaz
Et il ne le décroche pas tout de suite.
4 km: Jorgenson a envie d'y croire
Mais on sent qu'il sait qu'il va se faire reprendre à la fin.
4.4 km: L'attaque de Remco!
Mais Vingegaard s'accroche comme il peut. Et là ça tient bien.
5 km: Jorgenson a perdu 30 secondes
Ca sera trop juste pour la victoire finale. Pogacar revient comme un avion.
6 km: Jorgenson a 1'30 d'avance
Il ne doit donc perdre que 15 secondes au kilomètre pour espérer gagner. Problème, il en perd plutôt 20/25.
6.5 km: Pogacar a mis presque une minute à Evenepoel et Vingegaard
Terrible. Est-ce que le Belge ne va pas attaquer pour reprendre du temps au Danois?
7.5 km: Ca va être un match Jorgenson-Pogacar pour la victoire d'étape
Pogacar a 7.3 km pour reprendre 1'46. Vu qu'il a déjà repris une minute en 2 km, ça devrait le faire.
8.1 km: pogacar a déjà repris Hindley
Il est à 2'21 de Jorgenson, et il a déjà mis 15 secondes à Evenepoel et Vingegaard.
8.7 km: Et la voilà, l'attaque de Pogacar!
Et Evenepoel et Vingegaard ne peuvent pas y aller! Pogacar va gagner le Tour de France!
9 km: Jorgenson est-il en train de piocher?
L'écart est tombé à 23 secondes, mais il remonte maintenant à 30 secondes.
9.6 km: Carapaz a lâché Kelderman et Simon Yates
Ca va être un mano à mano entre l'Equatorien et Jorgenson l'Américain.
10.3 km: Jorgenson ne perd quasiment rien
Il maintient le groupe Pogacar à 3'10 et le groupe Carapaz à 30 secondes.
10.6 km: Il n'y a plus grand monde avec Pogacar
Ses deux équipiers, Yates et Almeida, Vingegaard, Evenepoel, Landa et Derek Gee. Et c'est tout!
11.5 km: Aie Carlos Rodriguez est en train de décrocher!
Il était 6e au classement général. Cette étape va faire de sacrés écarts.
11.9 km: Jorgenson creuse tranquillement
19 secondes sur ses 3 poursuivants.
12.8 km: Pendant ce temps, le peloton maillot jaune accélère
Pogacar a des fourmis dans les jambes! VIngegaard a pas l'air très serein dans ses roues.
13.5 km: Attaque de Jorgenson!!!!!
L'Americain de la Visma vise la victoire d'étape. Personne ne suit. Derrière, Carapaz et Yates suivent au tempo.
13.8 km: L'écart tombe à 3'30.
Et Jai Hindley est en train de craquer. Ils ne sont plus que 4!
14.4 km: Les UAE enclenchent la machine
C'est Adam Yates qui met un gros rythme. Pogacar a l'air bouillant derrière.
14.6 km: Carapaz et Yates jouent à se faire peur
Carapaz a fait un écart pour forcer Yates à passer. Ca commence l'intox.
15 km: L'écart fond un peu
Le peloton va-t-il attaquer? Ils vont arriver au pied. Si Pogacar veut gagner l'étape, il ne va pas falloir partir trop tard.
15.8 km: Rodriguez en train de craquer!
Ils ne sont plus que 5 devant.
16 km: C'est parti pour Isola 2000
16 km d'ascension à 7% de moyenne. Les échappés vont-ils se jouer la victoire? Et dans ce cas qui? Carapaz? Jorgenson? C'est sans doute les plus forts, mais Rodriguez et Yates se sont bien cachés.
17 km: 8 minutes de retard pour le groupe Felix Gall
Il est avec Steff Cras, Gaudu...
20.6 km: Il y a encore 3 Soudal avec Evenepoel
Finalement, il n'y a que Vingegaard comme leader esseulé.
23 km: C'est bon pour Bernal, il est revenu
On va arriver tranquillement au bas de la montée d'Isola 2000.
26 km: Coup dur pour Egan Bernal
Le Colombien doit changer de vélo. Il faut vite rentrer dans le peloton maintenant.
29 km: Enorme descente de Guillaume Martin
Le Normand recolle enfin au groupe Maillot jaune! Il a repris une minute dans la descente.
34 km: Si l'écart reste stable, les échappés ont une vraie chance
Il y a encore 20 km de légère descente et 14 km de la montée vers Isola 2000.
38km: Les échappés reprennent pas mal de temps dans la descente
Et Guillaume Martin, lui, va réussir à recoller au groupe maillot jaune, ion l'espère.
43 km: Une attaque dans la dernière montée d'Isola 2000?
Les deux Visma à l'avant, avec près de 4 minutes, ne vont pas être d'un grand secours en cas d'attaque de Vingegaard. D'autant que le scénario le plus crédible maintenant, c'est une attaque de Pogacar.
44 km: Vingegaard manque de panache?
C'est un peu dur comme jugement, mais c'est sûr que quand t'annonce que va jouer la victoire finale et que t'as 3 minutes de retard, il faut tenter quelque chose.
47 km:A quoi jouent les Visma?
Pourquoi Vingegaard n'a pas attaqué? Et ca servait à quoi de rouler autant en tête de l'échappée si c'était pour gagner l'étape? Beaucoup de questions sans réponse après cette Bonette sans attaque.
49 km: le groupe maillot jaune y va tranquille dans la descente
Elle est très impressionnante, avec ces longues courbes sans aucun arbre en vue.
54 km: Pendant ce temps, Démare est à plus de 27 minutes.
Il n'arrivera sans doute pas dans les délais.
55 km: Pogacar a encore 4 équipiers avec lui
Très belle démonstration de force des UAE.
57 km: Carapaz est passé en tête à la cime de la Bonette
40 points dans la musette pour l'Equatorien qui va porter le maillot à pois pour la fin du Tour. Il a 20 points d'avance sur Pogacar.
58.5 km: Une Bonette un peu "escamotée"
Il faut le dire vite, parce qu'ils se sont quand même bien employés. Mais Vingegaard ne va pas utiliser l'altitude et la difficulté pour faire du mal à Pogacar.
61 km: Ca va être une montée de la Bonette "tranquille"
Pas de grosse attaque des favoris pour l'instant. Et on sent un peu qu'il n'y en aura pas.
62 km: On est à 5 km du sommet
Et si l'écart faiblit, il ne fond pas. Mais les pourcentages sont terribles.
63 km: Felix Gall va perdre beaucoup de temps
Et sans doute quelques places au général.
65km: Au tour de Guillaume Martin de craquer
Il dérive à quelques mètres du peloton.
65.5 km: L'écart toujours autour de 4 minutes
Et Richard Carapaz est en train de s'offrir le maillot à pois. Il va sans doute passer en tête à la Bonette et prendre les 40 points. Mais on s'emballe peut-être un peu, il reste encore 8 km de montée dans ce col.
66 km: Ca yn est, Nils Politt s'est relevé!
Les UAE vont-ils encore accélérer?
le jet de bidon par Pogacar
67.5 km: Ca y est, Vingegaard est tout seul dans son groupe
Il faut espérer qu'il n'ait pas de soucis.
68.5 km: Les échappés viennent de passer le cap des 2.000m
Alors que le peloton vient de reprendre Onley. Va-t-il réussir à s'accrocher?
69 km:La grosse accélération de Politt fait des dégâts
Cras, Gall Benoot, Gaudu ont sauté dans la manœuvre. Ils ne sont plus qu'une petite vingtaine. On fera pas de commentaire sur le fait que c'est Nils Politt un gros rouleur.
69 km: Les deux Visma font la montée tout seul
Carapaz, Yates et Hindley se font emmener en haut tranquillement. Rodriguez aussi, mais il a l'air de beaucoup souffrir.
70km: Tant que Nils Politt fait l'allure dans le peloton, il ne se passera rien
L'écart monte à 4'22.
71.5 km: Les positions sont assez neutralisées
Tout le monde est à la même intensité. Sauf Démare qui perd du temps lui. Il va avoir du mal à rentrer dans les délais.
73 km: Arnaud Démare va-t-il finir dans les délais?
Ca va être compliqué, il a déjà 4 minutes de retard sur le groupe maillot vert. Les délais ont été augmentés, c'est le temps du vainqueur + 21%, ce qui va faire aux alentours de 50 minutes de retard. Mais Démare a encore deux ascension à faire.
73.9 km: Le peloton reprend du terrain
Alors que les échappés y vont fort. Mais Nils Politt, en tête du peloton, ne lâche rien. Va-t-il réussir à tenir le rythme jusqu'en haut de la Bonette? Quand même pas.
74.7 km: Oscar Onley perd le contact du groupe de tête
Prodhomme et Van Wilder aussi, ca va trop vite! Ils ne sont plus que 6 devant: Yates, Rodriguez, Hindley, Carapaz et les deux Visma Jorgenson et Kelderman.
75 km: C'est en train de craquer à l'arrière du peloton
C'est pas les grandes eaux mais il y a pas mal de lâchés.
77 km: Christian Rodriguez accélère un peu
Carapaz aussi, les autres équipes relayent un peu les deux Visma qui ont fait l'essentiel du boulot.
78 km: Les UAE font très attention à l'alimentation
C'est clairement le point faible de Pogacar, on a besoind e lui rappeler tous els quarts d'heure qu'il doit boire et manger.
79 km: Vingegaard s'amuse à jeter des bidons dans les voitures des concurrents
Il a balancé un bidon vide dans la voiture de l'équipe Intermarché.
80 km: C'est parti pour la Bonette!
23 km à 7.7% de moyenne. C'est terrible. On a mal aux jambes rien qu'à lire les chiffres.
82 km: On arrive au pied de la cime de la Bonnette
Les échappés ont plus de 4 minutes d'avance. Est-ce que ça va suffire ? Ça dépend si les favoris s'attaquent. Mais qui a intérêt à attaquer ? Pas Pogacar qui contrôle tranquillement.
87km: l'échappée des Visma pour le classement par équipe?
C'est la théorie de Laurent Jalabert qui est très rationnelle mais manque un peu de romantisme, car ça voudrait dire que Vingegaard n'attaquerait pas.
91 km: Pas de risque pour les favoris dans la descente
On est à l'économie avant la Bonette.
98 km: 3'30 de retard pour le peloton en haut du col de Vars
Et ça descend extrêmement vite!
100 km: On a maintenant une longue descente
Et on sera directement au pied de la cime de la Bonette.
101 km: Carapaz passe en tête en haut du col de Vars
Et les échappés ont 3 minutes d'avance. Ils ont monté Vars plus d'1 km/h plus vite que le peloton. Souvenez-vous, au pied, ils n'avaient qu'une poignée de secondes.
104 km: 20 points au sommet pour le 1er
Richard Carapaz a 40 points de retard sur Tadej Pogacar au classement de la montagne. Il peut aller chercher ce maillot à pois s'il est bien positionné en haut de la Bonette (40 points!)
105 km: Les deux Visma font rouler un peu les autres maintenant
Avec 2'30 d'avance, ça peut intéresser ceux qui veulent jouer la victoire d'étape, les Carapaz, Yates...
106km: Abandon de Nils Eekhoff
Le coureur de la DSM était le premier largué ce matin.
107 km: Le peloton a 2 minutes de retard
Bon ralentissement donc, ce qui a permis à Vingegaard de récupérer des coéquipiers.
108 km: Etrange le velo de Vingegaard
Il a un monoplateau, et il a le vélo "passe-partout" et pas le vélo ultra léger de son équipementier Cervelo.
110 km: Le peloton laisse un peu filer
Faut le dire vite, mais on voit que les UAE n'ont pas envie de perdre trop de monde trop vite.
113 km: Rythme très régulier maintenant pour les échappés et le peloton
C'est une montée très longue, il faut bien s'organiser.
116 km: Les Visma creusent toujours l'écart devant.
Il faudrait qu'ils prennent quelques minutes d'avance pour être utile à Vingegaard dans la Bonette, ou dans la descente d'après. Pour l'instant, l'écart plafonne à la minute.
116 km: Vingegaard a-t-il encore des équipiers avec lui?
Probablement pas, seulement Tiesj Benoot et Lemmen qui vont bientôt sauter, ils sont en queue de peloton.
117 km: la composition du groupe de tête
Jorgenson, Keldermann, , Prodhomme, Van Wilder, Hindley, Cr.Rodriguez, Onley et Carapaz. Simon Yates va sans doute réussir la jonction.
117 km: Aie, Bardet craque!
Bernal aussi a du mal à suivre Carapaz qui a fait un effort énorme pour revenir.
118 km: Très beau tempo de Jorgenson, à la tête d'un très beau groupe
Les Visma sont rejoints par Carapaz, Bernal, et peut-être Bardet si il arrive à suivre, mais il commence à craquer.
119 km: Simon Yates aussi a attaqué du peloton
Lui aussi devrait rejoindre les échappés. C'est une très longue ascension, il faut prendre son temps.
119 km: Le peloton laisse filer
Et Kelderman est en train d'essorer les échappés.
120 km: le profil de l'étape

On attaque le col de Vars, 18.8 km à 5.7%.
121 km: On arrive tout de suite dans le col de Vars
Un col très irrégulier avec un replat à mi-pente.
122 km: Attaque de Carapaz et Bernal!
Les deux sud-américains tentent de retrouver l'échappée, Bardet est juste derrière eux.
122 km: Le peloton est revenu à 22 secondes
Les Visma se sont peut-être rendus compte que ça ne servait à rien.
123 km: Coquard devant Turgis au maillot vert
Ca se battait pour la 3e place. Et du coup, Philipsen et Girmay ne marqueront aucun point, Girmay ne pourra plus perdre son maillot vert (il faut juste qu'il arrive dans les délais).
124 km: L'écart ne dépasse pas la minute
Tout le monde roule déjà à fond, que ce soit les échappés ou le peloton.
125 km:La compo du groupe de tête
Ils sont 22. Jorgenson, Keldermann, Laporte, Jull-Jensen, Kwiatkowski, Prodhomme, Haig, Van Wilder, Hindley, Madouas, Powless, Van Moer, Coquard, Formolo, Lazkano, Cr.Rodriguez, Barguil, Onley, Cort, Abrahamsen, Burgaudeau et Turgis.
129 km: Jorgenson et Kelderman sont à fond en tête de l'échappée
L'objectif, c'est sans doute de servir de point d'appui plus tard en cas d'attaque de Vingegaard.
132 km: L'écart se creuse
Et ce ne sont même pas les UAE qui mènent la poursuite mais les EF qui ont pourtant un coureur dans l'échappée (mais pas le bon apparemment).
135 km: Les échappés veulent aussi se disputer le maillot à pois
Il y a beaucoup de points distribués, notamment en haut de la cime de la Bonette: 40 points pour le celui qui passera en haut en tête!
138 km: Coquard à l'avant!
Il va pouvoir faire le plein de points au sprint intermédiaire. Il y a aussi Van Wilder, de l'équipe de Evenepoel.
140km: Du beau monde à l'avant
Il y a aussi Christophe Laporte et Kelderman. Ca fait beaucoup quand même. Seulement 10 secondes d'avance.
141km: Jorgenson dans l'échappée!
Le lieutenant de Vingegaard prend de l'avance. En tout cas, il essaie.
144 km: C'est parti!
Et c'est parti à fond, de nombreuses attaques mais les UAE contrôlent.
Suivez l'étape sur la radio digitale 100% Route
Elle est à écouter dans notre player ici ou sur l'appli RMC.
Un cycliste blessé gravement dans le col de la Bonette
Nos confrères de BFM Dici rapportent qu'un cycliste amateur a percuté une balayeuse sur la route du col de la Bonette et qu'il a été gravement touché.
12h20: C'est parti pour le départ fictif!
Attention, ça va partir fort, l'étape est courte et il y a de l'enjeu dès les premiers kilomètres entre le sprint intermédiaire et ceux qui voudront créer une échappée.
Christian Prudhomme évoque le final en apothéose de ce Tour de France
Au micro de RMC Sport avant la 19e étape, Christian Pruhomme a promis un beau spectacle pour les derniers jours de course.
"Le final et les trois dernières étapes ont été conçues pour que tout soit possible", a estimé le patron de la Grande Boucle. "Une fois que j’ai dit ça, j’ai bien conscience qu’il y a de gros écarts au classement général, plus que l’on ne pouvait l’imaginer il y a même huit jours."
La suite, c'est dans la vidéo ci-dessous :
Le feu d'artifice approche
On le rappelle: départ fictif à 12h20, départ réel 12h30, sprint intermédiaire un peu avant 13h, et place au Col de Vars dans la foulée.
Stefan Küng non partant pour la Groupama-FDJ
Le rouleur suisse, pourtant parmi les échappés jeudi, ne terminera pas cette Grande Boucle. Il sera au départ du contre-la-montre des JO 2024 le 27 juillet, l'un des objectifs de sa saison.
Comment survivre à la Bonette?
La route asphaltée la plus haute du pays (2802m), qui n'avait plus été empruntée par la Grande Boucle depuis 2008 et le triomphe de Cyril Dessel, pourrait bien réserver des surprises.
"Sur le papier, on peut se dire qu'on a déjà vu des profils plus effrayants. Mais ce qui en fait un col fabuleux, c'est qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer à une telle altitude. La Bonette ne fera aucun cadeau et, pour beaucoup, ce sera une plongée dans l'inconnu. Ils n'auront pas de repères et il y aura automatiquement des défaillances", prédit l'ancien professionnel Amaël Moinard, qui se plaisait à défier la bête au moins une fois par an à l'entraînement, après en être tombé sous le charme en 2008 lorsqu'il portait les couleurs de Cofidis.
La caravane et les spectateurs devront baisser de volume au sommet de la Bonette
Seize ans après, le Tour de France repasse par la cime de la Bonette ce vendredi. Mais pour le public et la caravane, il faudra baisser le volume au sommet de ce col... à cause des petits oiseaux.
>>> Pourquoi il faudra être discret (dans la mesure du possible) en haut de la Bonette
Le profil de l'étape

Bonjour et bienvenue pour ce live
On va se régaler! Sans doute pas les coureurs de ce Tour de France 2024, qui n'ont que 144 km à parcourir, mais 3 cols à plus de 2000m et 4400m de dénivelé positif. Bref, une journée en enfer.
Avec 3 et 5 minutes de retard sur Pogacar, Vingegaard et Evenepoel doivent attaquer pour pouvoir reprendre du temps. Pogacar peut lui se contenter de défendre, mais en est-il capable? Le champion slovène l'a annoncé, on va assister "à un feu d'artifice".
La cime de la Bonette inquiète particulièrement les coureurs. A raison. A plus de 2.800m d'altitude, c'est la route goudronnée la plus haute d'Europe.
Et le tout début d'étape risque d'être très animé puisque le sprint intermédiaire arrive très vite et Biniam Girmay a l'occasion d'asseoir définitivement sa domination au classement du maillot vert.
Départ fictif à 12h20, départ réel à 12h30 et ensuite, ça va aller très vite: le sprint intermédiaire un peu avant 13h, le premier col passé vers 13h45 et l'arrivée entre 16h30 et 17h.
Une étape à suivre à la télévision sur les antennes de France 2 et France 3 ainsi que sur Eurosport 1. Vous pourrez aussi suivre l'étape à la radio sur RMC et dès 12h sur la radio digitale RMC 100% Route.