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Tour de France 2025: "Allez vous faire foutre!", le coup de gueule de Van Wilder après la victoire de Valentin Paret-Peintre

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Ilan Van Wilder, équipier héroïque de Valentin Paret-Peintre, a savouré la victoire du Français au Mont Ventoux avec un gros sentiment de revanche face aux critiques de la presse belge sur le niveau de l’équipe Soudal-Quick Step.

Il avait encore de l’énergie pour régler ses comptes. Ilan Van Wilder (25 ans), coureur de la formation Soudal-Quick Step, a jubilé après la victoire de son équipier français Valentin Paret-Peintre, mardi au Mont Ventoux lors de la 16e étape du Tour de France, en répondant avec vigueur aux critiques de la presse belge. Malgré trois victoires d’étape sur ce tour (doublé de Tim Merlier et Remco Evenepoel sur le contre-la-montre de Caen), plusieurs médias avaient jugé la composition de l’équipe trop légère pour accompagner Evenepoel dans ses chances de victoire finale. Ce dernier a finalement abandonné lors de la 14e étape, samedi.

"Je ne vais jamais oublier cette journée"

La 16e étape - avec ce quatrième succès de l'équipe sur l'édition 2025 - a remis les choses en ordre selon van Wilder, qui s’est sacrifié pour le Français en roulant pour lui dans l’échappée, puis en assurant un relai décisif lors des deux derniers kilomètres au prix d’une remontée héroïque.

"On a vécu des journées de merde ces derniers jours", a souligné Van Wilder après l’arrivée. "Aujourd'hui, on a montré qu'on était capables parce qu'on a eu beaucoup de critiques sur le niveau de l'équipe, qu’on n’était pas assez fort, bla bla bla. Alors, je dis: 'allez vous faire foutre' parce qu'on gagne sur le Ventoux."

Après ce coup de gueule, le coureur belge a étalé son admiration pour le Français. "Je suis tellement content pour Valentin et pour l'équipe", a-t-il déclaré. "Il me disait qu'il se sentait très bien alors que je n'avais de si bonnes jambes. On a décidé de jouer sa carte. Je n'ai pas de problème à rouler pour quelqu'un d'autre. Quand j'ai vu dans les derniers kilomètres que je n'étais pas très loin, j'en ai remis pour revenir. Je suis revenu et je n'ai pas hésité à rouler pour éviter le retour du maillot jaune. C'était incroyable, je ne vais jamais oublier cette journée."

NC