Tour de France: Pogacar, Vingegaard, Alaphilippe, Vauquelin... quels salaires pour les stars du peloton?

Intouchable lors des deux premières semaines du Tour de France, Tadej Pogacar distance également ses concurrents sur sa fiche de paie. Et les disparités de salaires sont d'autant plus grandes avec les coureurs des "petites" équipes du niveau World Tour.

Il gagne presque tout et son équipe le lui rend bien. Maillot jaune incontesté du Tour de France après 15 étapes, Tadej Pogacar domine également le classement des cyclistes les mieux payés. Car, si les salaires des stars du peloton professionnel sont encore loin de ceux des footballeurs, les chiffres et les disparités ne cessent d'augmenter dans le cyclisme mondial.

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D'après la Gazzetta dello Sport fin 2024, le Slovène a vu son salaire grimper de 6 à 8,3 millions d'euros annuels, soit près de 700.000 euros par mois sans compter les potentielles primes et les contrats de sponsoring auprès de marques. Il devance le champion olympique belge Remco Evenepoel (5 millions, 415.000 euros/mois) et son compatriote slovène Primoz Roglic (4,5 millions, 375.000 euros/mois).

Suivent ensuite Mathieu van der Poel et Jonas Vingegaard à 4 millions, Wout van Aert à 3,5 millions ou encore Egan Bernal à 2,5 millions.

500.000 euros en moyenne

Même si ces données ne sont jamais rendues publiques officiellement par les équipes ou les coureurs eux-mêmes, elle donnent un réel aperçu de ce que devient le cyclisme professionnel, dont les sommes sont tirées vers le haut par des sponsors richissimes comme UAE Team Emirates - XRG , Red Bull - Bora ou encore Visma-Lease a bike.

En 2025, le salaire moyen d'un coureur d'une équipe World Tour s'élevait à 500.000 euros par an hors primes (42.000 euros par mois) - toujours selon le journal italien - en hausse de 50.000 euros par rapport à 2024. Une moyenne bien au-dessus de celle des "petites" équipes World Tour, dont la formation Arkéa-B&B Hotels de Kévin Vauquelin au budget d'environ 20 millions d'euros.

Le Normand pourrait toutefois voir ses revenus augmenter la saison prochaine si les rumeurs qui l'annoncent du côté d'Ineos-Grenadiers s'avèrent vraies. Avant lui, d'autres coureurs français ont quitté une formation française pour une écurie étrangère. À la fin de la saison dernière, Lenny Martinez a quitté la Groupama-FDJ - où il touchait 200.000 euros annuels - pour rejoindre la Barhain-Victorious. Selon la Gazzetta dello Sport, son salaire se situe autour des 2,5 millions d'euros par an, soit un peu plus de 200.000 euros par mois.

Pour Julian Alaphilippe, nouveau coureur chez Tudor cette année, le média suisse Le Temps évalue son salaire à plus de 2 millions d'euros annuels (165.000 euros par mois), le tout sur trois ans.

À noter que, même si le sujet revient régulièrement dans les débats, il n'existe pas encore de "salary cap" (limite de salaire) qui permettrait de réduire les disparités entre les équipes.

TP