RMC Sport

"C’est la Super fake": Tebas dézingue le nouveau projet de Super League

placeholder video
Alors que la Super League - sous une nouvelle version - revient dans l’actualité, Javier Tebas, le patron de la Liga, n’a pas mâché ses mots à l’encontre du projet de nouvelle compétition européenne.

Javier Tebas ne manque jamais une occasion de dire du mal de la Super League. Et ce ne sont pas les évolutions promises par ses promoteurs qui vont faire évoluer son avis. Alors que le projet d’une nouvelle compétition européenne revient au cœur de l'actualité, le patron de la Liga l’a de nouveau vivement critiqué ce vendredi sur Twitter.

"Aujourd'hui, nous avons écrit un article dans les médias nationaux et internationaux, certains médias nationaux l'ont censuré. Ce n'est plus la SUPER LEAGUE, c'est la SUPERFAKE ou la SUPERTRAMPA ("super piège"), que 'les amis' essaient de nous faire 'passer en douce' depuis 2000 et que petit à petit ils ont réussi à atteindre", s’est emporté Javier Tebas. "La Super League est le loup, qui aujourd'hui est déguisé en mamie pour essayer de tromper le football européen, mais LEUR nez et LEURS dents sont trop gros", avait déjà imagé le dirigeant espagnol jeudi.

Deux ans après la tornade Super League, brève mais intense, le projet reste toujours d’actualité, assurent ses promoteurs. Côté clubs, seuls le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin revendiquent encore leur appartenance à ce projet. Mais, jeudi, la société A22 Sports Management, à l’origine de ce projet de compétition européenne dissidente, a repris son offensive médiatique en présentant les grandes lignes de la nouvelle mouture.

Les promoteurs promettent "une compétition ouverte avec plusieurs divisions"

Autour de dix principes, cette Super League nouvelle version serait une "compétition ouverte avec plusieurs divisions" et un total de 60 à 80 équipes, avec une organisation "sans membres permanents" et "un système de qualification ouvert reflétant les performances nationales des clubs."

En avril 2021, les supporters européens avaient crié leur colère contre une compétition qui avait tout d’une ligue fermée. L’entreprise à l’origine du nouveau projet a donc écouté les contestations et revu le système de qualification.

"Après avoir parlé à plusieurs clubs, le constat est clair, tout le monde veut être traité de la même manière, a répondu Anas Laghrari, cofondateur de la société A22 lors de son passage sur RMC dans l’émission l'After Foot ce jeudi. Tout le monde sera traité de la même manière. Personne n’aura de privilège. Ce sera une compétition complètement ouverte. Les critères de qualification sur la base du mérite sportif doivent être définis. Personne n’aura de privilège ni de traitement de faveur." Une explication qui ne convainc visiblement pas du tout Javier Tebas.

F.Ga