OM: "Greenwood a signé alors qu'il avait tapé sa femme", Véronique Rabiot dénonce la différence de traitement pour son fils

Dans un entretien accordé ce vendredi au journal La Provence, Véronique Rabiot a déploré que son fils Adrien ne puisse pas bénéficier d'une seconde chance après son altercation avec Jonathan Rowe. L'agente et mère de l'international a pointé du doigt la différence de traitement vis-à-vis de Mason Greenwood qui avait reçu le soutien de Roberto De Zerbi malgré une affaire extra-sportive.

Véronique Rabiot multiplie les sorties médiatiques pour défendre son fils Adrien après l'altercation du milieu avec Jonathan Rowe. Dans un entretien auprès du journal La Provence ce vendredi, la mère et agent de l'international tricolore l'OM a dénoncé un deux poids deux mesures de la direction, prenant exemple sur la situation de Mason Greenwood au moment de son arrivée en 2024.

"Lorsque Greenwood a signé alors qu'il avait tapé sa femme, De Zerbi a dit qu'on pouvait lui donner une deuxième chance", a ainsi rappelé Véronique Rabiot. "Je suis d'accord pour donner des deuxièmes chances aux gens, mais il n'y aurait que mon fils qui n'aurait pas droit à une deuxième chance?"

Greenwood n'avait pas été condamné après une affaire extra-sportive

Recruté par l'OM à l'été 2024 en provenance de Manchester United, Mason Greenwood avait fait l'objet d'une plainte de sa compagne pour violences sexuelles et physiques en 2022.

Après plusieurs mois d'enquête, la plainte avait été retirée et les poursuites abandonnées par la justice britannique. Le couple s'était même reformé par la suite, donnant naissance à un enfant.

"C'est l'OM qui devrait le remercier"

Vendredi dernier, à l'issue de la défaite de l'OM à Rennes (1-0), Adrien Rabiot a eu une altercation avec son coéquipier Jonathan Rowe. Mardi, le club phocéen a annoncé que les deux joueurs étaient placés sur la liste des transferts. "Je pars du principe qu'il ne doit rien à l'OM car il a payé d'avance", a poursuivi Véronique Rabiot. "C'est l'OM qui devrait le remercier et ne pas lui manquer de respect."

Véronique Rabiot a une nouvelle fois contesté le terme de "violence inouïe", employé par le président Pablo Longoria, notant qu'il n'y avait aucun blessé dans cette affaire. "J'ai envie de leur dire de nous montrer les images", a finalement encore commenté la mère de l'international français. "Je me demande encore comment on peut traiter Adrien de cette façon quand on connaît tous les sacrifices qu'il a faits pour venir à l'OM. Qu'on le maltraite de cette manière après tout ce qu'il a fait la saison dernière, c'est insupportable."

GL