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Coupe du monde: Messi, VAR, sieste de 14h, fans sud-américains... nos tops et flops à la moitié des matchs

Alors qu'on attaque les derniers matchs des huit groupes, on a désormais assisté à la moitié des matchs de cette Coupe du monde 2018. L'occasion de faire un premier bilan totalement subjectif sur ce qu'on a aimé. Ou pas.

LES TOPS

Le show Espagne-Portugal

C’était un le choc de ce 1er tour et il a tenu toutes ses promesses (3-3). Six buts, la plupart sublimes, un Ronaldo de feu, de la tension, des rebondissements. Dès le 2e jour de compétition, le Mondial russe était lancé sur de très bonnes bases.

Croatie, Mexique, quel pied!

On aurait aussi pu citer la Belgique mais un, les Diables Rouges figurent parmi les prétendants au dernier carrée et deux, leurs premiers adversaires étaient relativement faibles (Panama, Tunisie). Plus qu'Hazard et ses potes, ce sont les Croates, éblouissants face à l'Argentine (ah le but de Modric...) et le Mexique, tombeur de l'Allemagne d'entrée, qui nous ont le plus fait vibrer qu'à présent.

La VAR... (et toujours des débats)

Une vraie révolution. Lancée avec le penalty en faveur de Griezmann face à l’Australie, l’utilisation de l’arbitrage vidéo est une réussite puisqu’elle a évité des erreurs qui auraient pu être lourdes de conséquence. Certains ont même savouré le penalty accordé puis refusé à Neymar après sa simulation face au Costa Rica. Si le recours à la VAR nous épargne quelques injustices, il continue de susciter beaucoup de débats. A RMC, on n’est pas forcément contre…

La folie des supporters sud-américains

Impossible de rester insensible face à la folie sud-américaine dans les stades et les villes de Russie. Colombiens, Péruviens… ces fans ont débarqué par milliers, communiquant leur joie de vivre à travers leurs sourires, leurs chants et leurs vêtements colorés. Olivier Giroud ne s’est toujours pas remis de l’hymne hurlé par les 20.000 Péruviens à Iekaterinbourg. "J’en avais limite des frissons" a déclaré l’attaquant des Bleus soutenu par… 2.000 supporters tricolores.

>>VIDEO : l’impressionnant flot de supporters mexicains à Rostov

Les commentaires de Rudi Garcia

Auteur d’une sublime saison comme entraîneur de l’OM, le technicien s’affirme aussi comme un consultant pertinent sur TF1. Très à l’aise et complice avec son compère Christian Jeanpierre aux commentaires, il apporte avec clarté et enthousiasme son analyse et son expérience.

Les FLOPS

Messi… mais non!

Bon ok, l’Argentine n’est pas encore éliminée. Mais avant un match capital face au Nigeria mardi soir, c’est avant tout la triste image d’un joueur avec la tête basse qu’on retient du quintuple Ballon d’Or. On aurait pu citer Caballero, auteur d’une boulette monumentale face à la Croatie, ou Jorge Sampaoli, sélectionneur au bord de la crise de nerf, mais bon, avec Messi, y a jamais match.

Neymar pour l’ensemble de son œuvre

Plongeons, chaudes larmes, protestations, insultes à ses coéquipiers (Thiago Silva), coupes de cheveux spaghettis… On ne s’est jamais ennuyé avec la star du Brésil. Mais on attend encore le joueur de classe mondiale.

Le gros dérapage du sélectionneur serbe

En ne sifflant pas un penalty en faveur de la Serbie contre la Suisse (1-2) après un accrochage sur Mitrovic, l’arbitre allemand Felix Brych a provoqué une colère démesurée du sélectionneur serbe, Mladen Krstajic, qui a glissé dangereusement sur un autre terrain que le sport. "Je ne lui donnerais pas un carton jaune ou un carton rouge, je l'enverrais à La Haye. Là-bas, ils pourront le juger, comme ils l'ont fait avec nous." Une allusion plus que maladroite au tribunal pénal international jugeant les crimes de guerre de l'ex-Yougoslavie.

Les matchs (ou siestes) de 14h

Excepté Belgique-Tunisie (5-2), on s’est souvent ennuyé ferme au cours des matchs disputés à 14h. Presque une bonne nouvelle, chez nous, à l’heure de la sieste. Même le Brésil a réussi à nous endormir face au Costa Rica (2-0), sans parler de la prestation plus que timide des Bleus face à l’Australie.Fort heureusement, il n'y a plus de match à cet horaire. Vous pouvez désormais dormir sans craindre d'être réveillé par un but.