RMC Sport

Equipe de France: Deschamps a échangé avec Benzema après sa condamnation

placeholder video
Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, a discuté avec Karim Benzema après sa condamnation à un an de prison avec sursis dans l’affaire de la sextape. Un jugement que le technicien ne veut pas commenter.

Pendant cinq ans et demi son implication présumée dans l’affaire la sextape avait contribué à l’éloigner de l’équipe de France. Depuis, Karim Benzema a retrouvé les Bleus… avant d’être condamné à un an de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende dans cette même affaire par le tribunal correctionnel de Versailles, le 24 novembre. Le joueur du Real Madrid a été reconnu coupable de complicité de tentative de chantage. Une décision que Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, ne commente pas. Mais il en a discuté avec son joueur.

"S'il fait appel, c'est qu'il trouve ça évidemment trop dur, trop sévère"

"Elle est claire et nette, a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP. Une décision de justice, ça ne se commente pas. Il faut l'accepter. A partir du moment où il a fait appel, il faudra attendre. Je n'ai pas le programme de la justice. J'ai échangé avec lui. S'il fait appel, c'est qu'il trouve ça évidemment trop dur, trop sévère, voire plus. C'est son droit. Aujourd'hui, il est sélectionnable, c'est la position du président de la Fédération."

Noël Le Graët, président de la FFF, avait en effet confirmé que le jugement ne remettait pas en cause la présence de l’attaquant avec les Bleus. "Il reste sélectionnable, tout en regrettant ce fâcheux dossier, avait-il confié après la décision de justice. Il n'a pas joué pendant plusieurs années en équipe de France. Cette sanction ne change rien pour moi. Il est sélectionnable. Il a le droit de travailler. On peut faire une faute, être condamné avec sursis et reprendre le travail."

Les avocats du joueur avaient aussitôt annoncé leur intention de faire appel en promettant, si cela colle avec le calendrier du joueur, qu’il sera présent lors des débats. Son absence lors du premier procès pourrait avoir coûté cher dans la décision finale.

NC