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Equipe de France: "Il a encore franchi un palier", Stéphan ravi pour Coman

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Buteur à trois reprises lors des rencontres face à l’Albanie et face à Andorre, Kingsley Coman a été l’un des Bleus les plus brillants de la trêve internationale. Epargné par les blessures, l’attaquant a pu montrer en équipe de France ses progrès et ses qualités. Guy Stéphan, l’adjoint de Didier Deschamps, espère le voir confirmer dans la durée.

Trois ans et demi après avoir marqué son premier but international, Kingsley Coman a quadruplé son total en l’espace de trois jours. Face à l’Albanie samedi, l’attaquant a inscrit un doublé (victoire 4-1). Et encore aligné d’entrée mardi face à Andorre, le n°19 a ouvert le score et guidé la sélection vers un nouveau succès (3-0). De bon augure pour celui que certains dépeignent comme un chouchou de Didier Dechamps?

"La difficulté, c'est d'être régulier à ce niveau-là"

"Didier n’a que des chouchous!", rigole Guy Stéphan, au micro de RMC Sport. L’adjoint du sélectionneur évoque ensuite le cas de l’ancien joueur du PSG et de la Juventus: "Kingsley, on ne le découvre pas aujourd'hui. Il a été convoqué et a eu sa première sélection fin en 2015. Il n'avait pas encore 20 ans. Il a fait l'Euro 2016. Malheureusement, il a ensuite connu différentes blessures et il n'a pas participé à la Coupe du monde 2018."

Mais épargné par les grosses blessures depuis quelques mois, le joueur âgé de 23 ans peut davantage s’exprimer. "Aussi bien avec nous qu'avec son club du Bayern Munich, il est en train de devenir très efficace. Il a encore franchi un palier dans son jeu fait de dribbles, de feintes, avec une grosse explosivité sur les premiers mètres. Il démontre tout son talent en ce moment. La difficulté, pour lui comme pour d'autres joueurs, c'est d'être régulier à ce niveau-là", poursuit Guy Stéphan.

"Les défenseurs ratent le ballon... mais pas toujours la cheville"

Le Bavarois a un "jeu à risques" qui, malheureusement, le rend vulnérable physiquement, déplore le technicien. Stéphan précise: "Il est plein de feintes et de dribbles. Il va très vite, quelques fois trop vite pour les défenseurs qui ont un temps de retard et qui ratent le ballon… mais pas toujours la cheville."

Durant l’été, Kingsley Coman avait d’ailleurs failli en venir aux mains lorsque le joueur de l’AC Milan, Hakan Calhanoglu, l’avait durement taclé durant un match d’International Champions Cup. Fin 2018, alors qu’il était sur le retour après une nouvelle grosse blessure à la cheville gauche, l’attaquant français confiait même envisager la retraite en cas d’énième rechute grave. En ce début de saison, pour l’instant, tout va (très) bien pour lui.

N.B